actualités ripagériennes

"Point de presse : La fermeture de classe à Chipier tourne le dos à l’éducation prioritaire liée à la situation sociale de notre ville( le 04 septembre 07)."

  Les décisions budgétaires gouvernementales ont évidemment pesé sur la rentrée scolaire et le déficit en moyens va continuer à s’accentuer avec la perspective qu’en 2008 ce soit encore plus fort. Le ministre de l’éducation Xavier Darcos a annoncé la suppression de 11200 postes dont 8000 enseignants et il serait illusoire de penser que Rive de Gier n’échappe pas à ces restrictions.

   Les suppressions de postes touchent sensiblement la capacité du service public d’éducation à fonctionner, notamment dans les zones les plus en difficulté. A Rive de Gier, les fermetures de classes se sont malheureusement succédé ces dernières années, y compris dans des quartiers classés en zone d’éducation prioritaire.

   A chaque menace et suppression effective, notre groupe est intervenu avec les parents d’élèves, avec les enseignants pour obtenir une autre démarche, spécifique à notre ville, consistant à la mise en place de petites structures plus favorables à l’épanouissement de nos enfants en particulier dans les maternelles et le primaires, ainsi que la redéfinition des espaces de travail permettant la mise en œuvre d’une pédagogie plus innovante.

   L’argument d’un meilleur équilibre social pouvant être atteint par une redéfinition des périmètres scolaires et une action plus efficace sur l’accompagnement permettant de s’attaquer réellement à l’échec scolaire( 300.000 élèves deCM 2 seraient concernés selon un dernier rapport national) et à la lutte contre la délinquance juvénile particulièrement marquée dans le centre de notre ville .

   A aucune occasion, la majorité municipale n’a suivi nos orientations, ni même voté nos motions (comme ce fut le cas encore lors du dernier conseil municipal) !

   Bien au contraire, la majorité municipale a organisé des regroupements d’écoles (Victor-Hugo regroupé avec Burdeau dans des conditions matérielles discutables, au projet de regroupement au Grand-Pont des maternelles et du primaire et à l’éventualité du transfert de la maternelle des Vernes.)

   Nous avons la conviction que ce qui guide les choix actuels, que ce qui motive la municipalité et l’éducation nationale : c’est avant tout une question d’économie des moyens financiers et des personnels.

Que se passe-t-il aujourd’hui à Chipier ?

Son cas doit être examiné de façon globale :
- La 6eme classe de Victor Hugo après de longs mois de mobilisation est sauvée.
- Ouverture au Grand Pont d’une classe à Jean Moulin, et d’une CLIS à Saint Exupéry
- Question en attente d’une ouverture aux Vernes où le seuil minimal a été franchi avec 135 élèves dans cette école.
- Mais fermeture de la classe petite section de Chipier avec le départ de l’institutrice. Il s’agit là de la remise en cause du droit à la scolarisation des moins de 3 ans. Pourtant cette classe accueillait 30 élèves en début de semaine et l’on apprend par les parents d’élèves que certains jours de la semaine les enfants seront 40 par classe !

Qui accepterait cette situation pour ses enfants ou petits-enfants ?

   Certes on nous parle (doux euphémisme) d’'un glissement du poste vers l'école des Vernes qui pouvait prétendre à une ouverture de classe cette année. Mais qui peut le croire au vu des 15 milliards d’€ de cadeaux fiscaux faits aux plus riches et qui autant en moins sur le budget de l’Etat, autant en moins pour les services publics et l’égalité entre les citoyens !

La municipalité s’en prend au porte-monnaie des parents d’élèves.


   L'autre point que nous tenons à souligner est le périscolaire: Depuis 2005 le périscolaire est payant pour les maternelles et les primaires sauf le créneau 16h30-17h30 qui restait gratuit en primaire et qui permettait aux enfants de faire leurs devoirs avec l’aide des instituteurs ou des étudiants engagés par la mairie. La plupart du temps avec un réel succès et des conditions améliorées par rapport au contexte familial.

   Aujourd’hui, c'est fini ! Monsieur Charvin et sa majorité, visiblement bien inspirés par M Sarkozy et ses méthodes libérales ont décidé que les études surveillées seront maintenant payantes. Le prix sera le même que celui du périscolaire qui fonctionne de façon forfaitaire de 7h30 à 8h30 et de 16h30 à 18h30 (30 à70 euros selon le coefficient familial) !!!!!

   Nous pensons que les études sont nécessaires pour un certain nombre d'enfants qui ne peuvent être aidés chez eux et nous craignons que ce soit justement ces enfants dont les familles ont de faibles revenus qui ne soient plus inscrits. Ce système d'études surveillées payantes n'existe pas encore dans la Loire ( M Charvin crée donc une première ligérienne ) et est très peu répandu dans notre pays.

   Encore une fois, les enfants ne disposeront pas des mêmes chances et cela dès le début de leur scolarité et que penser des conséquences en terme de réussite scolaire, d’intégration citoyenne et de lutte contre la délinquance pour les élèves dont les parents ( faute de moyens) ne payeront pas ces études surveillées ?

   Nous sommes intervenus auprès de la majorité, car cette décision n’a pas été débattue ni votée au conseil municipal et elle n’est donc pas juridiquement applicable. En attendant, une prochaine délibération la majorité , suite à notre action citoyenne, devrait rembourser les familles.

   Enfin, on comprend mieux pourquoi la majorité municipale a décidé de ne pas voter le budget 2008 comme à l’accoutumée ( c’est à dire en fin d’année) sous prétexte fallacieux des élections municipales en mars de l’année prochaine : Ceci pour éviter un débat public sur les finances locales qui présentent une nette détérioration, mais aussi pour ne pas dévoiler ses véritables orientations, notamment concernant en terme de dotations budgétaires à l’adresse de l’écoles. Nous appelons les parents d’élèves à se mobiliser et à signer massivement les pétitions qui seront présentées dans les écoles pubiques de la ville.
Le groupe : Caroline BENOUMELAZ, Martine CORTINOVIS , André GERY et Jean POINT.

"INFORMATION AUX PARENTS D’ELEVES ET AUX ENSEIGNANTS DE CHIPIER
à l’initiative du groupe des élu(e)s de gauche au conseil municipal de Rive de Gier présidé par Jean POINT (Le 04 septembre 07)"

La fermeture de classe à Chipier tourne le dos à l’éducation prioritaire liée à la situation sociale de notre ville.

   Les décisions budgétaires gouvernementales ont évidemment pesé sur la rentrée scolaire et le déficit en moyens va continuer à s’accentuer avec la perspective qu’en 2008 ce soit encore plus fort. Le ministre de l’éducation Xavier Darcos a annoncé la suppression de 11200 postes dont 8000 enseignants et il serait illusoire de penser que Rive de Gier n’échappe pas à ces restrictions.

   Les suppressions de postes touchent sensiblement la capacité du service public d’éducation à fonctionner, notamment dans les zones les plus en difficulté.

   A Rive de Gier, les fermetures de classes se sont malheureusement succédé ces dernières années, y compris dans des quartiers classés en zone d’éducation prioritaire.

   A chaque menace et suppression effective, notre groupe est intervenu avec les parents d’élèves, avec les enseignants pour obtenir une autre démarche, spécifique à notre ville, consistant à la mise en place de petites structures plus favorables à l’épanouissement de nos enfants en particulier dans les maternelles et le primaires, ainsi que la redéfinition des espaces de travail permettant la mise en œuvre d’une pédagogie plus innovante.

   L’argument d’un meilleur équilibre social pouvant être atteint par une redéfinition des périmètres scolaires et une action plus efficace sur l’accompagnement permettant de s’attaquer réellement à l’échec scolaire ( 300.000 élèves deCM 2 seraient concernés selon un dernier rapport national) et à la lutte contre la délinquance juvénile particulièrement marquée dans le centre de notre ville .

   A aucune occasion, la majorité m)unicipale n’a suivi nos orientations, ni même voté nos motions (comme ce fut le cas encore lors du dernier conseil municipal) !

   Bien au contraire, la majorité municipale a organisé des regroupements d’écoles (Victor-Hugo regroupé avec Burdeau dans des conditions matérielles discutables, au projet de regroupement au Grand-Pont des maternelles et du primaire et à l’éventualité du transfert de la maternelle des Vernes.)

   Nous avons la conviction que ce qui guide les choix actuels, que ce qui motive la municipalité et l’éducation nationale : c’est avant tout une question d’économie des moyens financiers et des personnels.

Que se passe-t-il aujourd’hui à Chipier ?

Son cas doit être examiné de façon globale :
- La 6ème classe de Victor Hugo après de longs mois de mobilisation est sauvée.
- Ouverture au Grand Pont d’une classe à Jean Moulin, et d’une CLIS à Saint Exupéry
- Question en attente d’une ouverture aux Vernes où le seuil minimal a été franchi avec 135 élèves dans cette école.
- Mais fermeture de la classe petite section de Chipier avec le départ de l’institutrice. Il s’agit là de la remise en cause du droit à la scolarisation des moins de 3 ans. Pourtant cette classe accueillait 30 élèves en début de semaine et l’on apprend par les parents d’élèves que certains jours de la semaine les enfants seront 40 par classe !

Qui accepterait cette situation pour ses enfants ou petits-enfants ?


Certes on nous parle (doux euphémisme) d’'un glissement du poste vers l'école des Vernes qui pouvait prétendre à une ouverture de classe cette année. Mais qui peut le croire au vu des 15 milliards d’€ de cadeaux fiscaux faits aux plus riches et qui autant en moins sur le budget de l’Etat, autant en moins pour les services publics et l’égalité entre les citoyens !

   Nous appelons les parents d’élèves à se mobiliser et à signer massivement les pétitions qui seront présentées par la FCPE dans les écoles pubiques de la ville, également pour exiger le maintien de la gratuité des études surveillées, contrairement à la disposition, non validée au conseil municipal, prise par le Maire et sa majorité municipale.
Caroline BENOUMELAZ, Martine CORTINOVIS, André GERY et Jean POINT

"Conférence de presse : Une rentrée marquée par les difficultés économiques que ne masquent pas des travaux mal maîtrisés (le 12 octobre 2006)"

  Comme chaque année, le groupe Démarche Citoyenne et PCF a souhaité faire le bilan de l’année écoulée à l’échelle de notre commune, faire part de ses réflexions et apporter sa contribution sur les projets municipaux. Considérant que nous représentons une partie importante de la population (il suffit de se reporter aux résultats des cantonales de 2004 * pour confirmer que nous incarnons une véritable souveraineté populaire), nous ne pouvons que regretter l’attitude de JC Charvin et de sa majorité qui nous refusent les moyens de travailler concrètement au sein des commissions.

Des travaux qui n’en finissent pas.


   Le plus choquant en cette rentrée est de constater que les chantiers n’ont guère avancé (alors que certains ont débuté depuis plusieurs années comme par exemple Lanoir), que l‘on prend systématiquement du retard comme pour la rue Richarme et le rond point de la Boirie .Sans oublier la lenteur dans la réalisation de la place de la Libérations où sont engagées des enveloppes financières considérables sans que l’on perçoive un véritable changement : elle demeure un parking utilisé de façon anarchique.

Notre proposition :
Nous pensons que Rive de Gier a besoin d’une réflexion globale sur l’aménagement de son territoire qui doit se faire en concertation avec les habitants, les associations, les commerçants et artisans et professionnels du transport sans imposer des projets réalisés par avance par des bureaux d’études qui sont prestataires de service de la commune. Nous sommes favorables à redonner aux services techniques toute leur fonction créative au service de la population ainsi que le suivi des différents chantiers afin de renforcer la prise en compte des besoins donc la démocratie locale.

Une politique du logement sans cohérence.

   On a beaucoup de mal à cerner l’objectif de la majorité dans le domaine de l’aménagement foncier de la ville. Quels sont ses choix au-delà de la démolition d’un patrimoine parfois ancien qui lui permet d’expatrier sous d’autres cieux des habitants aux revenus modestes ?

   Nous rappelons que suite à la démolition de 250 logements sociaux (Lanoir, Lopofa, Relogement) on a seulement reconstruit 20 logements rue Jean Jaurès ! Le retard pris au Grand-Pont pénalise fortement les locataires de ce quartier car les charges demeurent et ce sont ceux qui restent sur place qui les assument. Les ressources de la société HMF se réduisent avec des logements demeurés vides pendant des mois pour ne pas dire des années.

   Après une multitude de réunions (plusieurs dizaines ?) et d’études fort coûteuses pour les contribuables locaux, les commerçants du Grand-Pont ne savent toujours pas quel sera leur avenir !

   Sur le plateau de la Marianne, on a donné les permis de construire pour deux lotissements (on parle de 100 villas) mais les dessertes ne sont pas étudiées. On va donc envoyer quelque 200 à 300 voitures supplémentaires sur la route de Farnay et le chemin des Bruyères qui sont déjà particulièrement dangereux ! Quelles sont les raisons de cette précipitation ? Ce qui est sûr c’est qu’on passe d’un extrême à l’autre et la majorité réagit au coup par coup sans réflexion à long terme.

Le Grand-Pont : une inertie qui dure depuis plus de 10 ans !

   Ce quartier a besoin d’équipements. Ses besoins sont connus depuis plus d’une décennie comme la reconstruction de la Maison Pour Tous, le club house pour les associations sportives, la reconstruction du gymnase Saint Exupéry auxquels nous pensons qu’il faut ajouter la Maison des services publics (Annexe de la Mairie, La Poste, la Sécurité Sociale, la CAF) et la Maison des associations. Ces implantations nécessitent un plan d’urbanisme global sur le quartier. En dehors du travail de HMF sur les futures constructions, on ne sait toujours pas ce que la ville à l’intention de faire et où elle implantera ces équipements.

   Aujourd’hui les habitants du Grand-Pont sont lassés des promesses et autres effets d’annonces. Ils ont le sentiment d’être « abandonnés » et le dernier exemple est le retrait d’un service (aujourd’hui pour acheter un abonnement de car rouge il faut aller en ville car SEM ne veut pas livrer les documents au tabac-journaux du quartier comme c’était historiquement le cas avec la société de transport). Malgré les incertitudes, malgré les rumeurs qui ont failli déstabiliser le centre social, qui joue un rôle pivot dans la cohésion du quartier, malgré la fermeture d’une classe à l’école primaire Saint Exupéry, les habitants montrent qu’ils sont généreux, solidaires comme c’est le cas actuellement avec la mobilisation autour de la famille albanaise dont les deux enfants sont des modèles d’intégration à l’école Jean Moulin.

La sécurité : un sujet auquel nous sommes sensibles.

   Concernant la sécurité qui est un droit fondamental et un sujet sensible pour les habitants, la réponse de JC Charin et de sa majorité réside dans les apparences avec une police municipale (qui ne peut pas avec les moyens qui sont les siens compenser les insuffisances des effectifs de la police nationale).

   Il est intéressant de noter que suite à notre conférence de presse sur la Boirie (et suite aux plaintes des commerçants) on a vu apparaître des policiers d’interventions en nombre souvent en fin d’après midi investir le carrefour mais ce n’est pas réellement la réponse que l’on attendait.

   Pas plus que la vidéosurveillance (que nous ne voulons pas diaboliser outre mesure) mais qui déplace les délinquances. Notre proposition : Ce qu’il faut c’est un travail de présence avec une police davantage tournée sur l’investigation sans oublier la prévention et le suivi au quotidien. Ce n’est pas en privant les centres sociaux (qui ont des éducateurs sur le terrain) de ses locaux qu’on y parviendra ; en particulier dans un quartier sensible comme Richarme. Nous réaffirmons cependant que la lutte contre l’incivilité doit être une constance (cette même incivilité qui génère le sentiment d’insécurité) et que certains faits ne sont pas tolérables et méritent la sanction.

   Pourtant, la majorité a laissé partir la caserne de gendarmerie à la Grand Croix et le poste de commissaire de police à Saint Chamond sans réagir et surtout sans exiger de contreparties !

   Dans ce domaine de la sécurité chacun doit assumer son rôle : L’Etat (avec police /justice) qui est en charge de la répression, les collectivités (Communes, départements, régions) sont en charge du suivi et de la prévention.

   Il est nécessaire d’accompagner les familles en difficultés et de donner de véritables moyens à l’école en réduisant les effectifs par classe au lieu de supprimer des classes comme à Saint Exupéry. Nous proposons de revenir au périscolaire gratuit celui-ci ayant perdu 40 % de ses effectifs (des enfants que l’on a des risques de retrouver dans la rue) suite à la décision municipale de faire payer l’inscription. Ce sont les familles qui en ont le plus besoin qui sont pénalisées.

 Le Maire a du mal à garder une posture apolitique.

   On connaît le credo de JC Charvin : il a réduit la dette mais il oublie de préciser qu’il a arrêté le curseur en 1995 à une époque où les taux d’intérêts étaient faramineux. Il ne suffit pas de se glorifier d’avoir réduit la dette communale en diminuant les services à la population et l’investissement tout en bénéficiant des effets mécaniques de la baisse du loyer de l’argent (qui permet aux collectivités mais aussi aux particuliers de renégocier leurs prêts à un intérêt moindre et de faire des économies substantielles). Car les prélèvements sur le pouvoir d’achat des familles s’amplifient comme le fait le gouvernement actuel afin de financer les exonérations fiscales à hauteur de 3,6 milliards d’€ pour les plus riches.

   Il est évident que l’apolitisme de M Charvin n’est qu’une illusion, ses orientations sont calquées sur la politique du gouvernement et de M Sarkozy qu’il soutient dans ses décisions. Le recrutement d’un chef de cabinet, secrétaire de l’UMP sur la troisième circonscription, éclaire cette question avec un nouvel angle particulièrement clair et lisible !

Rive de Gier a mal de ses difficultés économiques.


   Notre ville, comme ses voisines et l’ensemble de Loire Sud, poursuit son déclin. Nous sommes d’ailleurs en plein tourmente avec la disparation d’OMCO et les menaces qui pèsent sur DURALEX. Pourtant, le Maire de Rive de Gier a dans ce domaine des responsabilités de premier plan : Jean-Claude Charvin, est vice président chargé de l’économie depuis des années au Conseil Général de La Loire et il est disqualifié pour n’avoir rien fait en terme de reconversion industrielle pour notre ville dont on savait de part sa vocation monolithique (acier et verre) qu’elle allait être victime des délocalisations. Très peu d’entreprises, si ce n’est quelques transferts, se sont installées sur notre commune depuis l’arrivée de M Charvin en 1995 alors qu’il est le patron de l’économie à l’échelle du département ! Seulement l’économie, ce n’est pas comme une voiture : il ne suffit pas de s’occuper de la carrosserie pour donner l’impression d’une belle réussite il faut aussi un moteur performant pour ne pas tomber en panne. Et le moteur d’une ville c’est son activité industrielle et économique, ses emplois, ses commerces, ses services et son tissu social.

   Si une municipalité n’a pas tous les leviers de commandes dans ce domaine, les territoires qui abritaient des entreprises à forte main d’œuvre (et soumises aux lois financières de la mondialisation) doivent réorienter leurs activités industrielles en s’adaptant aux nouveaux débouchés. Deux exemples : Quand Cégédur-Péchiney a fermé son site de production ( Couzon) pour le restructurer à Issoire, le maire de l’époque ( André Géry) a su travailler à la réimplantation de 3 entreprises sur le site laissé à l’abandon. La ville de Givors, frappée par la fermeture de BSN, travaille avec succès à la réimplantation d’activités et elle est en passe de réussir !

  Notre proposition : Lutter contre la désertification industrielle exige de la constance et de la pugnacité, mais aussi la création de réseaux économiques locaux (comme c’était le cas avec le club GIER qui s’est expatrié à Saint Chamond) et des liens avec le national ( DATAR) afin de définir un plan de reconversion bénéficiant de tous les supports et des crédits européens. C’est en tout cas l’expression de notre volonté d’agir dans ce domaine.

Notre intention. Nous affirmons notre volonté d’être à l’écoute des ripagériens et leur donnons rendez-vous pour des prochaines réunions que nous allons organiser sur les quartiers avec l’intention de faire vivre la démocratie locale et d’agir concrètement à l’échelle municipale dans l’intérêt du plus grand nombre. Comme celles et ceux qui ont commencé le faire, nous invitons les ripagériennes et les ripagériens à venir nous rejoindre pour travailler ensemble sur les dossiers en cours et à venir, avec l’horizon des prochaines élections municipales.

Memo pratique : Le groupe Démarche Citoyenne et PCF au conseil municipal de Rive de Gier Président : Jean Point, 51 ans, chef de ventes dans un groupe sidérurgique international. Chargé des finances, de l’économie, de la sécurité et de la démocratie locale. Caroline Benoumelaz, 39 ans, mère au foyer, militante parents d’élèves en charge de la vie scolaire , enfance et jeunesse. Martine Cortinovis, 51 ans, fonctionnaire de l’éducation nationale, militante associative en charge de la vie sportive, et culturelle. André Géry, 63 ans, ancien maire, ancien conseiller régional, ancien conseiller général en charge des travaux, de l’urbanisme et des relations avec la vie associative.

* Duel Jean POINT ( 2214 voix) , Jean-Claude CHARVIN ( 2230 voix) sur la ville de Rive de Gier au second tour de l’élection cantonale de 2004.
Le groupe : Caroline BENOUMELAZ, Martine CORTINOVIS , André GERY et Jean POINT.

"Conférence de presse des élu(e)s Démarche Citoyenne et PCF suite à l’actualité survenue à S.E.M. (le 15 juin 2004)."

  Suite à la démission de Jean-Claude Charvin de la vice-présidence de Saint-Etienne Métropole, le groupe Démarche Citoyenne et Parti Communiste Français a souhaité donner son opinion sur une question qui pose le problème de l’avenir de notre commune au sein de l’agglomération et des moyens mis en œuvre pour défendre les intérêts des ripagériennes et des ripagériens.

   On peut s’interroger sur les motivations qui ont amené Monsieur Charvin à démissionner car depuis le 25 juillet 2001, jour du fameux conseil municipal ripagérien à huis-clos consacré à l’intercommunalité au cours duquel notre groupe avait développé les arguments aujourd’hui repris par le maire de Rive de Gier, celui –ci n’ignorait rien des difficultés auxquelles nous allions être confrontés. Ce qui n’a pas empêché Jean-Claude Charvin de se faire l’avocat de S.E.M. !

   Depuis cette décision Monsieur Charvin a apporté un soutien sans faille à la majorité de S.E.M, y compris en votant le 8 mars 2004 le budget primitif. C’était pourtant la première fois depuis la création de la structure que des élus dénonçaient des dérives financières ( plusieurs élus communautaires ont voté contre le budget, d’autres se sont abstenus) et pourquoi Monsieur Charvin n’a –t-il pas eu la révélation lors de cet acte essentiel et politique que constitue le vote d’un budget !

Que s’est-il donc passé depuis ?

   Les choix de S.EM. auquel Monsieur Charvin a adhéré en 2001 n’ont pas changé : le transfert des charges sur les ripagériens est notoire et nous n’avons cessé de les dénoncer à chaque délibération concernée, comme le financement de la gare SNCF ou encore l’augmentation de la taxe des ordures ménagères. ( Après la hausse de 9% au budget 2003 de la taxe d’enlèvement des ordures ménagères, un fort déficit d’exploitation subsiste au niveau du service et la taxe va augmenter encore de 8%.).

   Mais là où le bât blesse douloureusement c’est à lecture du document d’orientation du contrat de développement de l’agglomération avec la région Rhône –Alpes dans lequel nous avons constaté l’absence de projets pour Rive de Gier et la vallée du Gier. Ce document, publié en mai 2004, est le résultat d’une négociation qui s’est déroulée sous la présidence de André Chazalon avec l’ancienne présidente du Conseil régional Mme Comparini et le président du conseil général de la Loire. A aucun moment nous n’avons entendu des remarques de Monsieur Charvin sur ce dossier ce qui laisse supposer qu’il l’approuvait.

   Notre groupe a donc demandé l’organisation au prochain conseil municipal ( jeudi 24 juin 04 )d’un débat sur ce document important qui dans son article 10 prévoit de priver les communes ayant bénéficié de l’intervention d’Epora ( dont la mission est de réhabiliter les sites abandonnés par les entreprises, comme cela se fait à Rive de Gier) de financements régionaux pour le développement économique !

Monsieur Charvin de par ses responsabilités départementales ne pouvait pas ignorer cette disposition !


   Ce constat nous amène à penser que les motivations de Monsieur Charvin sont plutôt liées à la gestion de sa carrière politique. Souvenons-nous de ses volte-faces sur le dossier A 45 ( mandat de conseiller général oblige !). N’est-ce pas ses grandes difficultés électorales, y compris sur la ville de Rive de Gier qui motivent ce nouveau coup politique que constitue cette démission ? Et que dire que l‘exercice de la démocratie dans tout çela : rappelons –nous que Jean-Claude Charvin avait choisi le huis-clos le 25 juillet 2001 pour débattre avec son conseil municipal de l’intercommunalité !!!!!!. Cette fuite du débat public, cette volonté de ne pas éclairer les citoyens sur les enjeux de l’intercommunalité, de ses intérêts et de ses risques est la même qui préside à une démission, surmédiatisée, qui est en rupture avec son vote du budget quelques semaines plus tôt. Ce qui est d’autant plus paradoxal. Cet acte est celui d’un homme seul, qui agit comme s’il était aux abois, qui perd la confiance de ses collègues de droite, qui ne pourra plus de l’extérieur défendre les intérêts de la ville de Rive de Gier au sein de S.E.M. et qui pourtant avait de nombreuses cartes en mains : Vice président des affaires économiques du conseil général de la Loire, président de la Société d’Equipement de la Loire et vice président à S.E.M.

   Pour notre part, ce nouvel épisode ne nous surprend pas, Monsieur Charvin est devenu « un spécialiste » en coups politiques par médias interposés. Il s’est tout simplement livré de nouveau à son sport favori : la communication et l’effet d’annonce afin de changer son image et espérer reprendre de nouvelles positions. Mais cette méthode ne tient aucun compte des intérêts de la ville de Rive de Gier et de ses habitant(e)s , ce qui est bien regrettable. Pour s’en convaincre, si besoin était, il suffit d’examiner les résultats de l’exécution du budget 2003 qui atteint péniblement 41 % de taux de réalisation en matière d’équipements !
Les élu(e)s : Caroline Benoumelaz, Martine Cortinovis , André Géry et Jean Point( président du groupe).

"Conférence de presse : Une rentrée morose alors que la machine économique repart (le 23 septembre 2004)"

  Comme chaque année, le groupe Démarche Citoyenne et PCF a souhaité faire le point sur la situation de notre commune et apporter sa contribution sur les projets municipaux qui ont occupé une large place dans les colonnes de la presse locale. La première impression est celle d’un bateau sans équipage, qui navigue à vue, mais à grands coups de corne de brume pour se faire entendre, arborant une voile multicolore pour qu’on le remarque : tout ceci en essayant de faire jaillir l’écume sans vraiment franchir les vagues !

   En effet, que constatent celles et ceux qui parcourent notre ville ? Des chantiers ouverts un peu partout, de la Madeleine au Grand-Pont, pour certains débutés depuis longtemps mais où rien ne se passe comme par exemple à Lanoir ou Rue Richarme.

   Il y a bien des projets, quelquefois plusieurs avec l’aide de cabinets chers payés pour les étudier, mais la question se pose souvent : quel est le projet qui est en cours ? Pour d’autres c’est le report des dates d’interventions comme la Place de la Libération, le dossier du Grand-Pont ou l’attente sans perspectives précises comme la station de traitement des eaux du barrage de Couzon. Pourtant, la majorité municipale a recruté des cadres dans chaque service, elle ne peut donc pas évoquer le manque de moyens ou de technicité. La masse salariale a franchi les 50 % du budget de fonctionnement alors que le budget d’investissement réalisé chaque année est deux fois moindre qu’avant l’arrivée de Jean-Claude Charvin à la tête de la municipalité.

   Il ne suffit pas d’avoir une structure que nous jugeons nous- mêmes compétente ( nous parlons des services) encore faut-il lui donner des orientations claires et précises ce qui ne semble le cas aujourd’hui. Cet état de fait découle d’une politique municipale de remettre en cause voire de remodeler le Rive de Gier qui s’est construit au fil de son histoire sociale et industrielle, avec ses familles ouvrières et leur fierté revendiquée mais aussi sa diversité économique et commerciale. Monsieur le Maire ne l’a pas caché lors de sa présentation du dossier du Grand-Pont : il voudrait un Rive de Gier à son image et pour cela il démolit sans reconstruire pour « éliminer « ces habitants qui le gênent dans la réalisation de ses ambitions politiques et il n’est donc pas surprenant que cela touche particulièrement Lanoir et le Grand-Pont.

   Il est d’ailleurs frappant de constater que sur ces dossiers sensibles c’est le Maire qui monte au créneau imposant sa vision à nos collègues de la majorité. On entend de fait un silence assourdissant dans les rangs de la majorité durant les séances du conseil même si , certains dans les couloirs, renâclent un tant soit peu. Les affirmations gratuites du Maire sur le nombre d’emplois, l’activité commerciale ne suffisent pas à masquer la réalité. Certes il y a des commerces qui se créent, mais avec quelles difficultés résistent-ils et dans quel environnement ?

   L’orientation nouvelle de la zone Jean –Baptiste Berlier – car nous craignons que Almet ne s’y installe jamais malgré que le Maire se soit largement engagé sur le sujet, y compris sur la presse locale - pourrait se dessiner autour de l’activité commerciale. Ceci ne risque-t-il pas de précipiter la chute de ceux qui résistent et qui ont pignon sur rue ? On doit se souvenir que pour cette zone on a annoncé officiellement aux ripagériens trois implantations industrielles : Gaillard /Seka Marcoux, J.P.L. Etiquettes et Almet et aucune d’entre elles n’a pu se concrétiser depuis 1996 !

S’orienter vers du commercial c’est d’abord un échec en matière industrielle ( le tertiaire venant en substitut) mais c’est aussi rechercher la facilité ! Ce n’est pas la taxe professionnelle, tant décriée qui gêne aujourd’hui Monsieur Charvin car l’adhésion à Saint-Etienne Métropole va permettre d’harmoniser le taux sur toute l’agglomération. Cela aurait du au contraire faciliter les démarches du Maire de Rive de Gier. Pour ce qui nous concerne, nous maintenons notre position sur l’importance d’une zone industrielle à Rive de Gier, desservie par la route et le fer à égale distance de Lyon et Saint-Etienne.


   Développer une commune demande une forte mobilisation de la part de ceux qui la gèrent, d’exercer pleinement leurs responsabilités à tous les niveaux et non de démissionner pour des motifs incompréhensibles ( par exemple en dénonçant les dépenses de SEM tout juste après avoir voté le budget) Monsieur Charvin en conseil municipal se réfère très souvent à ses engagements et il n’est pas inutile de rappeler certains faits :
- Quand il était dans l’opposition municipale, il venait manifester avec les personnels de l’hôpital contre la mise en place de la collaboration avec Saint-Chamond et une fois élu, il se permet d’inaugurer la structure en fanfare.
- Il en est de même pour la Gendarmerie qui a été fermée dans la plus grande discrétion
- Sans oublier le poste de Commissaire de Police de Rive de Gier que l’on supprime après la création de la police municipale. La sécurité était pourtant le cheval de bataille du maire.
- Bien que l’on nous annonce que tout va bien pour la rentrée scolaire, on doit rappeler qu’on ferme une classe à Prugnat, que l’on supprime un poste de maître G au Grand-Pont, tout ceci après avoir regroupé les effectifs de Burdeau et de Victor –Hugo alors qu’il est prouvé que c’est dans les petites structures qu’on fait le meilleur travail pédagogique. L’excuse de la composition sociale n’est pas recevable car il y a des moyens pour remédier à cet état de fait : carte scolaire, amélioration de l’habitat, politique d’urbanisme volontaire et efficace et soutien aux sociétés HLM.

   L’actualité nous amène à nous prononcer sur le mode de gestion du SIAEMVG au terme du contrat d’affermage avec la Lyonnaise. Pour notre part et compte tenu de l’expérience et du savoir-faire du service des eaux de la ville de Rive de Gier, nous proposons le retour de la gestion du S. I. dans le service public en régie directe. Nous y voyons plusieurs avantages : un coût de 10 à 15 % inférieur à celui d’aujourd’hui et la possibilité de mieux structurer le service en associant Rive de Gier et les communes du Syndicat afin d’avoir une équipe plus performante. Sur un autre plan, le résultat des élections cantonales est là pour montrer que les ripagériens commencent à mieux appréhender la réalité et font la différence entre les déclarations optimistes, les effets d’annonces, le oui-oui systématique et le vécu quotidien. Récemment encore nous avons connu deux exemples soulignant le manque d’attention du Maire et des élus de la majorité sur ce qui se passe dans notre ville :
- Les travaux de GDF, dont l’entreprise en charge des tranchées a creusé tous azimuts durant 3 semaines rue Claude-Drivon , sans se préoccuper des piétons, les obligeant à descendre sur la chaussée non sans danger. Les mamans avec les poussettes et les handicapés n’ont pas apprécié cette situation quasiment chronique qui s’est déroulée également rue Roquille.
- Pour le viaduc, le Maire a poussé son cri de colère mais après les fortes nuisances et les plaintes des riverains. Qu’a t-il dit à ce sujet lors de la réunion publique avec les services de l’Etat à la Ruche des Citoyens ? Rien ! Alors que des habitants émettaient ouvertement des réserves, il aurait du examiner avec la DDE les conditions d’exécution nocturnes de ce chantier en plein centre-ville et en plein été . La lutte contre les nuisances sonores fait partie de la vie au quotidien dont le Maire a la responsabilité. Crier au loup après coup, c’est trop facile !

   Dernier exemple : le Grand-Pont. Combien d’études ont été lancées et financées depuis 1995 ? Au moins trois, sans compter celle du plateau du Marthoret. Il faut rappeler la vingtaine de réunions de concertation avec les commerçants sans aucun résultat. Aujourd’hui pressé par le Ministère qui exige des dossiers pour affecter les fonds, la majorité se précipite, vote en plein été sans aucun montage financier sérieux une vague estimation de 4 millions d’€ pour la ville et de 18 millions d’€ pour HMF. A quoi correspondent ces 22 millions d’€ ? Qui va payer ? Combien vont coûter les démolitions qu’on envisage à la louche ? Nous n’avons pas de réponses à ces questions fondamentales car ce sont aussi les habitants qui payent à travers leurs loyers, leurs impôts ! On comprend que Monsieur Charvin ne souhaite pas se confronter aux habitants car c’est toujours plus simple avec des contacts sélectionnés voire bienveillants, il est plus facile de faire passer ses objectifs et de déclarer ensuite que l’on a pratiqué la concertation.

   Pour notre part ; comme nous l’avons fait pour la rentrée scolaire, nous allons multiplier les contacts, les échanges afin d’aider les gens à intervenir dans la vie municipale. Rive de Gier a des atouts, sa position géographique, sa main d’œuvre qualifiée, ses outils de formation avec 2 lycées rénovés, une activité commerciale qui résiste grâce à son rayonnement et un marché réputé. Il faut se rapprocher de la Région, exiger plus de S.E.M dans les secteurs qui sont de sa responsabilité ( transports, économie), se battre sur tous les fronts mais pour cela il faut être présent physiquement, y consacrer du temps, s’appuyer sur un réseau administratif et politique ce qui est difficile pour celui se prétend le centre du monde à lui tout seul. Par son attitude, M. Le Maire de Rive de Gier est peu à peu rejeté des lieux de décision, il ne bénéficie plus des appuis indispensables à la réussite d’une politique qui se voudrait innovante et répondant aux nombreux problèmes auxquels nous sommes confrontés. Ce qui est regrettable, c’est que les ripagériens font les frais de cet isolement !
Le groupe : Caroline BENOUMELAZ, Martine CORTINOVIS , André GERY et Jean POINT.

"Conférence de presse des élu(e)s Démarche Citoyenne et PCF (septembre 2003)."

  Voici en substance les principaux sujets que nous souhaitons développer pour cette conférence de presse de rentrée :
-Tout d’abord un regard sur la situation nationale avec les mauvais coups du gouvernement Raffarin contre les plus humbles des françaises et français.
-Réduction de l’impôt sur le revenu ( plus de 4000 foyers ripagériens ne sont pas concernés et les autres feront en moyenne une économie annuelle de 30 ou 40 € !)
-Abattement sur les revenus du patrimoine.

   Ces baisses ( 3,3 milliards d’€ , sans contreparties pour l’emploi) profiteront essentiellement aux contribuables plus aisés tandis que la hausse sur les taxes du gazole( JP Raffarin a préféré prendre l’argent au propriétaire de la 205 , plutôt qu’à celui de la Ferrari Viper), du tabac, sans oublier toutes les mesures prises dans le cadre de l’assurance-maladie n’épargneront pas les plus modestes. Et que dire de la loi de décentralisation qui permettra au Gouvernement de transférer certaines dépenses sur les collectivités (exemple le transfert des 200.000 personnels des Directions Départementales de l’Equipement sur les Départements gérés par les conseils généraux avec les conséquences que l’on imagine sur la fiscalité locale qui est profondément injuste) ?
-Sur le plan local, Jean-Claude Charvin ( qui appartient à la majorité UMP au conseil général) fait comme Monsieur Raffarin qui continue à nous dire que tout va bien et à multiplier les opérations de marketing politique. Le maire de Rive de Gier a décidé de se transformer en marchand de sommeil pour détourner l’attention des ripagériennes et ripagériens des sujets de fond. Ses jokers : l’effet d’annonce et un travail sur le paraître (on change la ville mais pas la vie !)

 Le Grand-Pont : un quartier d’importance qui mérite une meilleure attention.

   Nous avons découvert dernièrement sur la presse locale une interview de Monsieur le Maire de Rive de Gier et du Directeur de HMF concernant le devenir du Grand –Pont et nous souhaitons donner notre avis sur ce dossier qui témoigne du désintérêt de la municipalité actuelle pour les habitant(e)s de Rive de Gier. Depuis 1996, le Grand-Pont est classé en zone de redynamisation urbaine, ce qui permet d’obtenir des subventions de l’Etat, du Feder, de la Région Rhône-Alpes pour améliorer les conditions de vie des habitants. Que s’est-il passé depuis 1996, en dehors de la démolition du Lopofa (146 logements) et d’une cage d’escalier au bâtiment K ? Rien n’a été engagé, ni la reconstruction de la Maison Pour Tous, ni la réhabilitation du centre commercial qui a fait pourtant l’objet d’un nombre tellement élevé de réunions de concertation que cela tourne à la dérision. Ce n’est que contrainte et forcée que la Municipalité a relogé la Caisse d’Epargne et une permanence du Commissariat de Police (mesure également compensatoire du départ de la Gendarmerie pour la Grand-Croix) Les réunions avec les commerçants, les locataires ne manquent pas, sans aboutir pour autant à des décisions. Plus de sept ans se sont écoulés depuis le classement, combien d’années faudra-t-il à la municipalité pour passer à l’action concrète ? Pour notre part, nous avons listé les besoins à satisfaire sur ce quartier qui abrite une part importante de la population ripagérienne : Réhabilitation du bâtiment C, mise à disposition de locaux pour les fêtes familiales et la vie associative avec la reconstruction de la Maison pour Tous, création d’une maison d’accueil pour les services publics et la vie associative, création d’un local pour les clubs sportifs à proximité des stades et gymnases enfin réalisation de maisons individuelles locatives permettant un réel parcours locatif conduisant à l’accession à la propriété et améliorant ainsi le mix des populations.

Une politique du logement qui conduit à l’exode.

   Démolir des bâtiments vétustes est une nécessité mais cela est dangereux si rien n’est prévu en compensation. Tenter de solutionner le problème du logement à Rive de Gier par la construction de parkings au Grand-Pont ou à Lanoir ne répond pas aux attentes des mal-logés ou à celles et ceux qui veulent accéder à un appartement plus confortable. Certes deux bâtiments sont en cours de construction mais ils ciblent une clientèle avec une bonne assise financière ( principalement des retraités qui souhaitent quitter leurs villas) Ne pas répondre aux attentes des populations plus modestes, c’est laisser partir notre jeunesse vers d’autres lieux et laisser mourir notre ville. Rappelons que Rive de Gier a perdu plus de 3000 habitants en deux décennies et que les communes qui nous environnent ont connu un boom démographique ! On est même d’ailleurs à se demander si l’ancienne profession du Maire de Rive de Gier n’a –t-elle pas encore une réelle influence sur lui pour qu’il affectionne autant les parkings ?

A propos de la démographie.


   Dans le domaine démographique, on a eu droit à une assertion du Maire, parue dans la presse, qui faisait croire qu’en 2002, il y avait 200 nouveaux abonnés à l‘eau, ce qui revenait à dire que 200 nouveaux foyers avaient choisi de vivre dans notre ville. Encore une fois, il ne s’agit que d’un effet d’annonce, malheureusement sans fondement, car la situation dans ce domaine n’est pas mirifique, compte tenu du nombre important d’abonnés (facturés) qui sont partants de Rive de Gier : 503 en 2000, 437 en 2001, 582 en 2002 et 338 en 2003.

   Ces chiffres montrent que la population ripagérienne n’évolue pas positivement, malgré l’apport des derniers lotissements ( Bruyères, Mouillon..) car les difficultés subsistent dans la ville ce qui facilite la volatilité des familles.
- Ainsi le nombre de bénéficiaires du RMI continue –t-il à progresser: 333 en septembre 2003 contre 329 en septembre 2002. - Le chômage se maintient à un taux élevé et le ralentissement de l’activité économique a notamment diminué fortement le travail temporaire.
- Le logement social n’étant pas la priorité de la municipalité, il est de plus en plus difficile pour les jeunes couples notamment de trouver un appartement sur la ville.

A propos de la sécurité.

   Cette mission régalienne de l’Etat ( assurer la sécurité des personnes et des biens), indispensable à l’expression de la démocratie dans une société, ne peut pas trouver que des réponses technologiques. (systèmes de vidéo-surveillances) Dernièrement (alors que seulement une caméra est installée
–parking de la Gare )le Commissaire de Police évoquait l’activité de ses services et enregistrait avec satisfaction une baisse de 17 % de la délinquance sur la commune. C’est bien la preuve que l’activité des forces de Police influe davantage sur la délinquance que des caméras dont on ignore l’utilisation ? Pourquoi refaire payer aux ripagériennes et ripagériens des équipements et leur fonctionnement pour assurer une mission qui est déjà financée par le budget de l’Etat ? Pourquoi vouloir étendre le parc de caméras sans avoir fait un bilan de fonctionnement de la première ?

   Ceci nous amène au tout-sécuritaire et à la volonté de la municipalité de réduire le travail social à la seule technologie de la vidéo-surveillance, qui donne l'assurance de la sécurité, mais qui ne résout rien et surtout déplace les problèmes. A- t-on réfléchi aux incidences pour les autres quartiers et autres communes du canton dans le cadre d’une concertation globale ? N’y-a-t-il pas dans cette approche une manière égoïste de traiter le problème, donc pas citoyenne ? A-t-on travaillé sur la nécessité de reconstruire du lien social , avec les partenaires institutionnels, les associations, l’éducation nationale, les travailleurs sociaux et les familles pour maîtriser à la source ces phénomènes de petite délinquance qui exaspèrent la vie de nombreuses personnes ? En tout cas, les expulsions de familles qui se déroulent à Rive de Gier ( 1 a été réalisée et 3 autres sont concernées) pour des motifs pécuniaires montrent que la société HMF et la municipalité n’ont pas pris cette voie!

   Veut-on construire une société à l’américaine où les riches vivent dans des zones ultra-protégées et les autres dans des quartiers où la violence l’emporte à tel point que la Police ne va même plus dans certains endroits? Est-ce cela l’égalité des citoyens? Pour notre part, nous pensons qu’il est fondamental d’engager le débat sur le sujet avec les ripagériennes et ripagériens avant de se lancer encore plus loin dans des solutions technologiques qui ne suppriment pas les problèmes.

A propos des ordures ménagères et de Saint-Etienne Métropole.

   On sait que S.E.M a augmenté la taxe des ordures ménagères, à compter du 1er janvier 2003, date à laquelle Rive de Gier a adhéré à la Communauté et comme nous l’avions exprimé au débat d’orientation budgétaire de fin 2002, cette mesure vient grever le budget des ménages. Les propriétaires la paient en direct pour le logement qu’ils occupent et la répercutent à leurs locataires. Cette taxe qui figure sur l’imposition du foncier bâti – les feuilles d’impôts pour les propriétaires viennent juste d’arriver dans les boîtes aux lettres- marque en réalité une augmentation de plus de 10 % par rapport à l’an dernier. Nous avons pris l’exemple d’un propriétaire dont la base actuelle est de 1800 €, il acquitte 128 € au titre des ordures ménagères, il a payé 116 € en 2002 et il payait 58 € en 1995, soit une augmentation de plus de 200 % en 9 ans ! Qui dit-mieux ?

   On peut effectivement regretter que cette augmentation soit passée sous silence, que les élu(e)s ne se soient pas élevés contre son importance, d’autant que les charges du service d’ordures ménagères étaient préalablement et partiellement prises dans le budget de la commune ce qui en diminuait le coût pour le contribuable. Depuis 1995 à Rive de Gier, ce type de transfert de charges a permis d’économiser 3 millions de Francs soit 7 points d’impôts locaux ! Mais quand on lit que les indemnités du Président et des 23 Vices-Présidents de SEM représentent annuellement 760.000 € ( près de 5 millions de francs)on comprend que cela favorise une tendance à l’arrangement. Que dire enfin de ces Vices-Présidents ( dont le Maire de Rive de Gier) qui ont eu droit à leur fauteuil mais dont la délégation n’est toujours pas définie ?

   Pour notre part nous continuerons à occuper le terrain en cultivant l’esprit critique et notre connaissance des dossiers pour servir au mieux les ripagériennes et ripagériens.
Le groupe : Caroline BENOUMELAZ, Martine CORTINOVIS , André GERY et Jean POINT.

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7 cours du 11 Novembre
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