actualités ripagériennes

"Vœu concernant la lutte contre la pollution générée par les relais de téléphonie mobile sur le centre-ville présenté au conseil municipal du 30 janvier 2003"

  Il apparaît qu'un certain nombre de plaintes émanent de ripagériens qui habitent les rues Claude-Drivon, Barthélémy Brunon,Richarme et le Cours du Onze Novembre ( cette liste n'est sûrement pas exhaustive) lesquels constatent qu'ils ont des difficultés à recevoir certaines chaînes de télévision ( forte distorsion du son avec ronflement et images déformées par des échos). Ces personnes ont remarqué que leurs problèmes sont survenus- ou ont été amplifiés- lors de l'installation des relais de téléphonie mobile sur les bâtiments HMF de la rue Richarme. Le dernier relais de téléphonie mobile a été installé sur la tour Richarme , côté Place de la Libération, et toutes les antennes télévision installées dans son axe, c'est à dire dirigées sur le Guizay, subissent son influence et générent des anomalies de réception sur le petit écran. Les services de TDF ont été sollicités et après enquête il s'avère que la diffusion des programmes est effectuée normalement sur le centre-ville et que la cause des problèmes est bien la pollution générée par les relais de téléphonie mobile. Compte tenu des nuisances subies par ces ripagériens qui acquittent leur redevance TV , et en étant aussi sensible aux possibles effets de ces antennes de téléphonie mobile sur la santé des personnes vivant dans les immeubles sur lesquels elles ont été arbitrairement installées, nous demandons à Monsieur le Maire de Rive de Gier d'organiser une table ronde avec les services de TDF, de la société HMF et les opérateurs de téléphonie mobile afin de trouver une solution permettant aux ripagériens, qui subissent des nuisances dans la réception des chaînes de TV, de revenir à une situation normale. Le principe du pollueur = payeur, s'il est démontré, ne doit pas seulement s'appliquer aux bateaux -poubelles qui écument les mers mais étendu à tout ce qui touche la vie quotidienne.
Vœu présenté par le groupe Démarche Citoyenne :Jean POINT

"Motion concernant la réalisation d’une campagne de mesures d’intensité des antennes-relais de téléphonie mobile sur la ville de Rive de Gier présentée au conseil municipal du 28 mai 03"

  Le conseil municipal de Rive de Gier soucieux de la santé publique, et dans l’attente d’une réglementation réellement efficace dans le domaine de la téléphonie mobile en matière de protection des populations, des conditions d’implantation des antennes et des seuils d’exposition , décide de faire réaliser une campagne de mesures d’intensité sur les antennes-relais installées à Rive de Gier. Afin de garantir l’objectivité de ces mesures et pour échapper à l’emprise des opérateurs qui publient des relevés qui ne leur sont jamais défavorables, le conseil municipal de Rive de Gier mandate Pierre Le Ruz, expert auprès des tribunaux, professeur agrégé, Docteur en Physiologie pour réaliser les mesures des champs électromagnétiques. Les valeurs recueillies ainsi que les cartographies des antennes-relais installées sur la ville ( hauteur et puissance de l’émetteur, intensité de l’émission…) seront communiquées aux élu(e)s du conseil municipal et portées à la connaissance des ripagériennes et ripagériens.
Pour le groupe : Jean POINT.
Nota : Contact M. Le Ruz ( société ABPE) téléphone 02.99.38.62.03

"Etudes surveillées payantes 2008 La déclaration, au conseil municipal, de la présidente de Démarche Citoyenne Caroline Benoumelaz"

  « Monsieur le Maire, Mesdames, Messieurs les conseillers de la majorité municipale,

   Vous nous soumettez ce soir une délibération qui est doublement choquante sur la forme car il s’agit d’un déni pur et simple de la démocratie locale, assorti d’un douteux tour de passe– passe administratif. En effet, pour justifier le paiement par les parents d’élèves des études surveillées, qui historiquement ont toujours été gratuites dans l’esprit de l’école laïque et républicaine, vous les intégrez dans le périscolaire, dont vous avez décidé en 2005 la fin de la gratuité.

   Ce faisant la délibération de ce soir, tout aussi mesquine qu’elle peut être, intervient après l’extension du périscolaire que vous avez mis en application dès le début du mois de Septembre 2007.

   Pour être clair, vous avez demandé aux parents de mettre la main au porte-monnaie sans que le conseil municipal souverain en la matière n’ait été saisi !

   Une décision que vous avez prise sans aucune concertation, ni avec les élu(e)s de l’opposition alors qu’il existe une commission Enfance Jeunesse, ni avec les parents d’élèves et les enseignants que vous avez pourtant eu l’occasion de réunir

Mais peut être que nos avis ne vous intéressent pas !

   Mais le plus important tient au fond de cette mesure : Au nom de mes collègues, je tiens à insister sur l’utilité pédagogique des études surveillées qui sont pour de nombreuses familles un temps lié à l’école, pour ne pas dire dans son prolongement éducatif.

   Ces études surveillées sont nécessaires pour un certain nombre d’enfants qui ne peuvent être aidés chez eux, car vous connaissez la situation sociale de certains de nos concitoyens et nous craignons que ce soit justement ces enfants dont les familles ont de faibles revenus qui ne soient plus inscrits.

   Un récent rapport révèle qu’aujourd’hui 40% des élèves qui sortent du CM2 ont des acquis fragiles et 15% sont en très grandes difficultés.

La mesure que vous avez prise ne peut qu’amplifier ce phénomène !

   Ou va t- on retrouver ces enfants en souffrance demain ? En situation d’échec scolaire chronique ? Peut-être en situation d’oisiveté ce qui est le terreau de la délinquance ? Quelles seront les incidences sur le niveau des classes, si des enfants en difficulté n’ont plus les moyens de rattraper leur retard ?

   Je tiens à porter à votre connaissance que des parents sur le Grand Pont, face à votre mesure, se sont déjà repliés sur le centre social afin de bénéficier d’une aide pour leurs enfants mais les places sont très limitées.

   Eu égard à la situation sociale de notre ville (Rive de Gier n’est pas Neuilly sur Seine) et compte tenu de l’importance de l’éducation et de la réussite scolaire pour nos enfants, qui seront les citoyens responsables et formés de demain, je réaffirme solennellement que l’aide aux devoirs doit être faite principalement par des enseignants et cela sans coût supplémentaire pour les familles afin que tous les enfants bénéficient d’une vraie égalité des chances !

   Il est également inadmissible de lier ce beau et merveilleux travail qu’est celui de l’enseignant à l’argent, ce qui va créer une subordination malsaine avec les parents.

 Mais n’est ce pas votre vision libérale de l’économie ? Votre vision des services publics ?

Nous demandons que la délibération soit retirée purement et simplement de l’ordre du jour afin qu’un travail réel puisse se mettre en place entre les différents partenaires éducatifs, les parents et les élus sur l’amélioration de ce temps consacrées aux études surveillées qui doit rester gratuit dans l’intérêt de tous les enfants.

"Communiqué de presse : 2 fermetures de classes d’adaptation à Rive de Gier"

  « Au nom des élu(e)s du groupe Démarche Citoyenne et PCF au sein du conseil municipal de Rive de Gier, j’élève une vive protestation suite à la décision de fermetures de deux classes d’adaptation dans les écoles Prugnat et Burdeau. D’autant plus qu’il s’agit de la fermeture de deux classes CLAD* qui ont été créées pour les enfants qui connaissent des difficultés.

(CLAD) : il s’agit de classes d’adaptation comptant 12 élèves en moyenne et accueillant des enfants âgés de 6 ou 7 ans qui sont pris en charge pour des périodes variables. Une fois leurs difficultés résolues, ils réintègrent les classes traditionnelles.)

   Le gouvernement de Jean-Pierre Raffarin nous avait promis une école mieux adaptée aux problèmes des enfants, une école ou ils bénéficieraient de bases solides dès les premières années de leur scolarité. La réalité est toute différente. On assiste à la réduction des crédits et aux suppressions de postes dont le besoin est estimé, si on s’en tient aux chiffres de l’académie, à 112 pour la Loire. A Rive de Gier, les fermetures de classes se succèdent depuis plusieurs années ( Prugnat, le Grand-Pont ) et la dotation d’un poste de psychologue sur le Grand-Pont n’est qu’un juste retour des choses car ce poste, en lien avec le classement du quartier en zone d’éducation prioritaire, n’aurait jamais dû être supprimé comme nous l’avions déjà dénoncé. La politique municipale de regroupement des écoles, dans une seule fin de faire des économies de fonctionnement, ne créée pas les meilleures conditions d’enseignement. D’autant que la baisse de la population à Rive de Gier pourrait permettre d’instaurer des pratiques pédagogiques plus innovantes. »
Caroline BENOUMELAZ, chargée des affaires scolaires au sein du groupe.

"La majorité décide de faire payer les études surveillées !"

De quoi parle-t- on ?

   Le coût des études surveillées supporté par la Mairie doit être examiné de façon relative. Il représente 0,42 % du budget de fonctionnement de la commune de Rive de Gier, il représente 0,9 % du montant de la masse salariale des agents de la commune. Si l’on veut avoir une autre vision de comparaison, les montants payés en 2006 à des bureaux d’études privés, à des prestataires de service pour mener des missions de service public sont de 459 .000 € soit 6 fois et demie plus de les études surveillées !

   Parallèlement et comme l’a dit ma collègue Caroline Benoumelaz, Rive de Gier n’est pas Neuilly sur Seine. Nous avons un taux de chômage très supérieur à la moyenne nationale, un faible pourcentage de diplômés de l’enseignement supérieur comparé à la moyenne des français et des revenus moyens par ménages (source Insee 2004) 32% inférieurs à la moyenne nationale ( 11380 €/ an contre 15027 €). Vous n’êtes pas sans savoir les conclusions de l’étude menée pour l’observatoire national de la pauvreté et dont la restitution a eu lieu le 12 juillet 05 à l’Horme devant les élus : On y a appris ce que l’on savait ou pressentait : Le pays de Gier présente un état global de pauvreté et notre ville de Rive de Gier a une pauvreté concentrée sur les plus de 40 ans et les familles avec enfants.

   Familles avec enfants, vous avez bien entendus ! Doit-on s’accommoder de ce constat et de cet état de fait ? Non ! Des élus responsables doivent, au regard de cette situation spécifique, investir dans leur jeunesse, se donner les moyens de corriger les inégalités si l’on veut espérer des jours meilleurs pour Rive de Gier et ses habitants, si l’on veut donner aux enfants le goût des études et le plaisir de la réussite scolaire qui conduit à la citoyenneté responsable. Pour ces raisons spécifiques et ces objectifs ambitieux, il est nécessaire Monsieur le Maire et chers collègues de revenir sur votre décision.
Etudes surveillées (intervention de Jean Point à un conseil muncipal)

"Les élu(e)s de Démarche Citoyenne dénoncent au conseil municipal l’augmentation du tarif du périscolaire ( 2008)"

  « La délibération qui nous est soumise ce soir démontre à nouveau la mauvaise foi de la majorité municipale car aucune réunion d’information préalable avec les parents d’élèves, ni aucune commission municipale n’ont été réunies afin de recueillir l’avis des partenaires.

Je tiens à faire porter mon propos sur 2 angles :
Sur la forme d’abord et permettez moi de mettre en exergue votre mesquinerie. En effet, quand l’augmentation que vous proposez est contenue à l’inflation, alors vous l’écrivez noir sur blanc sur la délibération. C’est le cas des 2.5% d’augmentation sur les tarifs de la restauration scolaire qui nous semble par ailleurs légitime au vue des hausses des denrées alimentaires que subissent au quotidien les français.

   Par contre, quand l’augmentation est importante voire pharaonique alors vous ne la chiffrez pas espérant peu être ainsi noyer le poisson auprès des élu(e)s de ce conseil ou espérer que celles et ceux de l’opposition oublient d’utiliser leur calculette.

   La réalité est qu’avec cette délibération est que vous souhaitez appliquer une augmentation pour les familles ripagériennes dont les enfants sont inscrits au périscolaire de 15%. Augmentation qui atteint finalement 75% pour celles qui choisiront la nouvelle mensuelle sensée leur permettre de les aider financièrement en lissant les cotisations.

   Sur le fond enfin puisqu’en 2005, vous avez prétexté de la recommandation de CAF de responsabiliser les familles en leur demandant une participation financière à ce service pour imposer vos tarifs. Mais aujourd’hui comment justifier une telle augmentation (dans un contexte d’écrasement du pouvoir d’achat) alors que l’on a déjà observé que de nombreux enfants n’étaient plus inscrits aux études surveillées faute de revenus suffisants de leurs parents.

   Et ce depuis Septembre 2007, date à laquelle vous avez décidé seul et sans concertation avec les représentants des parents d’élèves et les élus de l’opposition, d’inclure les études surveillées dans ce dispositif.

   De plus, on découvre ce soir la mise en place d’une tarification au mois qui au lieu de permettre aux familles ripagériennes de mieux gérer une rentrée scolaire de plus en plus coûteuse, va au contraire alourdir leurs dépenses comme je l’ai évoqué précédemment. Vous avez créé, en instaurant les études surveillées payantes, une situation d’inégalité envers des familles ripagériennes dont pâtissent déjà certains enfants, notamment ceux qui en ont le plus besoin, de l’égalité des chances pour une réussite scolaire. Nous voterons donc contre l’augmentation des tarifs du périscolaire. »
Caroline Benoumelaz : la présidente de Démarche Citoyenne.

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Tel: 06.50.14.11.74
Adresse: Démarche Citoyenne
La Ruche des Citoyens
7 cours du 11 Novembre
42800 Rive-de-Gier