actualités ripagériennes

" Pollution"

  Jean point lève le voile sur les pollutions atmosphérique et sonore, mesurées a rive de gier, mais qui ne s'arrêtent pas aux frontières du chef lieu de canton.

   On se souvient de la banderole , apposée sur le fronton de la Mairie de Rive de Gier, sur laquelle apparaissait une sémillante jeune femme avec la formule suivante: "Rivede Gier, respirez!" La réalité est toute différente puisque le chef-lieu du canton apparaît comme le site le plus pollué du département de la Loire. Voici le résultat de nos travaux sur la réalité de la pollution de l'air et des nuisances sonores à Rive de Gier. ( à lire dans le journal Le Progrès du jeudi 23 décembre 2010)

respirer

Pollution de l'air.

Une étude précise a été réalisée à Rive de Gier en 2006 par l'AMPASEL concernant la pollution générée par le trafic de l'A 47 et des données statistiques, datant de 2009, indiquent une pollution de l'air importante sur les zones proches de l'autoroute à travers deux paramètres essentiels :
   - A la lecture des mesures des poussières générées par l'autoroute , Rive de Gier apparaît comme le site le plus pollué du département. (Plus qu'à Saint-Étienne rond-point, Saint-Étienne Sud, St Chamond.) On dépasse sur ce paramètre le seuil d'information et de recommandations pour les personnes sensibles suivant la réglementation française et la réglementation européenne.
   - Le paramètre du dioxyde d'azote est stable sur une période de six ans mais supérieur à l'objectif de qualité (indice 48 pour un objectif de qualité de 40. On dépasse 115 fois dans l'année la valeur limite annuelle pour la protection de la végétation.
   Par contre les concentrations dans monoxyde de carbone et d'azote diminuent sensiblement sur cette même période.
   Nuisances sonores.
   A Rive de Gier, 60 à 69 % de la population est concernée par des bruits routiers dépassant 68 dB A (décibel A) en journée. Là encore c'est un record pour le département de la Loire. À partir de 65 dB A l'ambiance est décrétée bruyante. A partir de 70 dB, A le bruit est qualifié de pénibles et nocif, ce qui est le cas de beaucoup d'habitations situées à proximité de l'autoroute.
   13 % des habitants sont également concernés par le bruit ferroviaire avec un niveau supérieur de 73 dB.
   Ces 2 questions relèvent de la responsabilité de Saint-Étienne métropole qui a adopté la compétence "lutte contre la pollution de l'air et les nuisances sonores". Mais c'est aussi une compétence de l'État pour l'autoroute à 47.
   Conclusion : la pollution est très élevée sur notre ville. On doit donc s'interroger sur ce qui est fait par M. CHARVIN Vice Président de Saint-Étienne métropole afin d'améliorer cette situation.
Sources documentaires :
1- l'étude AMPASEL concernant la pollution de l'air est consultable sur le site: www.atmo-rhonealpes.org ; taper "rive de gier " sur la rubrique "air de de ma commune". Puis cliquez sur" observations des PM10 (poussières) à Rive de Gier en 2006" et "statistiques de la Loire en 2009."
   - pollution sonore. Sur le site www.agglo-st-etienne.fr de Saint-Étienne métropole on peut consulter le plan prévention du bruit dans l'environnement ( PPBE ,37 pages). On peut aussi consulter le PPBE de l'État sur le site:http://www.loire.equipement.gouv.fr
   La pollution de l'air est engendrée essentiellement par l'A47 (la station de mesure est située rue Michelet près de l'autoroute. La pollution sonore est liée à l'autoroute et à la voie ferrée. Ces rapports évoquent des solutions, On doit rapidement faire le point avec SEM et la DDE sur les actions prévues .Mais dans tous les cas ces mesures sont insuffisantes car le trafic de l'A47 est en progression et génère toujours une très importante pollution.
   Il est donc nécessaire, pour ne pas dire impératif, de travailler à l’élaboration d’un "agenda 21 local" à bâtir avec les associations, les citoyens, les forces économiques... Un "agenda 21"" est une démarche de programmation d'une politique de développement durable. Il peut être beaucoup plus large que les seules nuisances sonores et de pollution, traiter d’autres sources de pollution (lumineuse, les pesticides..) mais aussi traiter la bio diversité, des cycles courts pour l'agriculture entre les coteaux et les cantines (écoles, hôpital, maisons de retraites, portage a domicile...)
   Ce à quoi nous devons travailler de façon prioritaire : tout en jugeant inadmissible que les citoyens n’aient pas été informés par SEM et son vice président, Maire de Rive de Gier de la réalité de ses mesures (pas même une ligne dans le bulletin municipal, ni même sur le site internet de la municipalité :
   - Il faut donc réfléchir à des propositions plus énergiques (transformation de l'A47 en voie rapide urbaine limitée à 90 km/heure ? .Par exemple, il y a autant de véhicules qui passent vers Saint-Étienne rond-point où la vitesse est limitée à 70 km/h qu’il y a en a sur l’A 47 à hauteur de Rive de Gier où l’on circule à 110Km/ H et la pollution générée y est plus importante).
   - Il est fondamental de lancer une étude pour connaître les risques de cette pollution sur la santé publique ( nous pensons à certaines pathologies telles l’asthme, les allergies ) sachant que Rive de Gier est aussi une vraie cuvette où l’air circule très mal.
   - Parallèlement, nous devons obtenir des pouvoirs publics (L’A47 est une compétence de l’Etat) la mise en place des murs anti-bruits sur toute la traversée de notre ville et prioritairement où la pollution sonore est importante. Nous savons qu’il existe des de nouveaux asphaltes capables d’absorber l’énergie et de réduire fortement le bruit : L’A 47 dans sa traversée de Rive de Gier doit en être équipée.
   - Enfin ,nous souhaitons que le Conseil municipal de Rive de Gier engage une réflexion sur ce thème de la pollution , en y associant les professionnels de la santé, et vote rapidement des sommes permettant de lancer des études pour mieux connaître les causes de ces pollutions, d’analyser les moyens de les réduire et de déterminer les cofinancements du déploiement des actions à lancer ainsi que leur calendrier. Jean point lève le voile sur les pollutions atmosphérique et sonore, mesurées a rive de gier, mais qui ne s'arrêtent pas aux frontières du chef lieu de canton.
Jean Point , président du groupe Gauche Citoyenne et Ecologiste au conseil municipal de Rive de Gier.

"Budget et finances communales"

Compte administratif 2009 : Après les annonces et la com sur le budget, voici l’heure de vérité !

   On peut légitimement regretter que le compte administratif ne jouisse pas de la publicité qu’on confère à la séance budgétaire. Je redis qu’il y a ici injustice démocratique et injustice politique alors même que la présentation de ce compte administratif constitue sûrement le moment de vérité pour les élus municipaux comme pour les citoyens.
   En effet, je persiste à dire qu’intervenant quelques mois après la clôture d’un exercice calendaire, il nous dit avec exactitude ce qui a été fait et ce qui ne l’a pas été, en d’autres termes, il pointe la différence entre annonces du budget primitif et les réalisations concrètes. Bien sûr, il existe toujours de bonnes et mauvaises raisons pour expliquer combien c’est de la faute à pas de chance, aux autres, au mauvais temps et ce parfois même à juste titre, mais toujours est-il qu’on sait enfin la vérité des choses.
   Le compte administratif est donc un moment de vérité des engagements pris la main sur le cœur, répétés et écrits tant et plus. Hélas, les années passent mais la distorsion entre le « prévu » et le « réalisé » demeure.
   Pourtant au sortir des douloureuses inondations de novembre 2008, tant sur un plan humain, matériel que financier, lesquelles ont généré d’importants besoins en terme de travaux, la réalité du budget 2009 est marqué par des coupe-sombres, comme s’il ne s’était rien passé.
   Ainsi les dépenses de fonctionnement subissent-elles une baisse de 4 ,6% par rapport à la somme que vous avez votée en décembre 2008.
   Il en va de même pour les dépenses d’investissements qui sont (hors report de l’année antérieure) inférieures de 17,5% aux décisions budgétaires. Pour ce seul chapitre, c’est tout simplement 3 Millions d’€- qui ont fait l’objet du vote de la majorité municipale et qui n’ont pas été engagées.
   Parallèlement, les recettes d’investissement sont de 19% inférieurs aux décisions budgétaires. - Concernant les dépenses du Fonctionnement, on remarque que la crise n’a pas touché le chapitre fêtes et cérémonies lequel est supérieur de 240% à la somme allouée lors du vote budgétaire. (46.000€ contre 20.000€ de prévu).
   Contrairement aux affirmations du Maire et de la majorité, on note que l’aide aux associations est en baisse de 6 % en 2009 (lesquelles ont perçu 771.000€ alors que vous vous êtes engagés au budget sur un montant de 817.800 €).
   On remarque que les charges financières sont en baisse. Mais n’est-ce pas un effet d’optique ? En effet, en 2009, la majorité municipale a décidé de swaper deux emprunts, c'est-à-dire d’échanger deux emprunts à taux fixes contre deux emprunts à taux variables et spéculatifs établis sur une parité monétaire €/CHF. Si cette parité était favorable à l’époque et donc susceptible de faire baisser les intérêts payés aux banques, la chute de l’€ devient très inquiétante actuellement. D’ailleurs sur mon interrogation, les services de la Ville ont confirmé que la barrière du maintien du taux est maintenant désactivée du fait de cette nouvelle parité monétaire. C'est-à-dire que la mise en place de frais financiers supplémentaires est contractuellement ouverte par les banques pour notre commune. C’est inquiétant quand on sait que les deux emprunts swapés représentent 3 millions d’€, et que les taux structurés (autre euphémisme pour désigner des produits toxiques) sont également établis sur un rapport €/CHF et qu’ils se chiffrent à 9,5 millions d’€. Nous tenons à rappeler que le risque encouru sur les produits concernés est important d’autant qu’il est très difficile, pour ne pas dire impossible, d’envisager une sortie de ces produits compte tenu des pénalités exigées par les organismes prêteurs qui rappelons-le ont tous été sauvé de la faillite par la puissance publique et par l’argent des contribuables ! Les ripagériens devront-ils payer deux fois les conséquences de la crise financière ? Et qu’a retenu comme leçon de la crise financière de fin 2008, la majorité municipale attiré par le miroir aux alouettes des produits spéculatifs censés faire baisse à court terme l’intérêt de la dette ? La question est effectivement posée !
   Côté recettes du chapitre fonctionnement, on assiste à une fonte des produits :
   Ainsi, les produits des services, du domaine et ventes diverses sont inférieurs de 37% à la somme votée au budget soit un manque à gagner de 264.000€ .
   Idem pour les redevances et droits culturels qui sont en baisse de 36%, soit un manque à gagner de 165.000€. Les dotations et participations sont inférieures de 4,5% au montant voté lors du budget ce qui induit tout de même un manque à gagner de 342.000€.
   On remarque que la majorité avait voté en décembre, une recette de 24.000€ pour les redevances et droits des services sportifs et de loisirs et que la réalité de la recette est 0€ ! Idem pour la recette autres prestations de service qui a été votée à hauteur de 74500 € et qui n’a rapporté que 397€ ! - Le chapitre 7478, recette autres organismes, qui était censé ramener 957.000€ rapporte 15% de moins en réalité soit une perte de 151.000 €
  La compensation de taxe professionnelle baisse de façon inquiétante par rapport à la somme budgétée de 33%, soit 86.000€ de moins.
   Le chapitre 77, recettes des produits exceptionnels, voté à hauteur de 1,25 million d’ €, rapporte en réalité 16% de moins soit un manque à gagner de 211.000€
  Les produits de gestion courante (qui sont les revenus des immeubles et la redevance payée par les fermiers) sont inférieurs de 11% à la somme votée lors du budget soit un énième manque à gagner de 58.000€.
   A ces baisses de recettes (entre le budget et la réalité), il faut ajouter un élément aggravant qui est le coût important de la dette. En 2009, nous avons remboursé 2,452 million d’€. Somme supérieure à notre capacité d’autofinancement qui a été ramené en 2009 à 1,7 million d’€.
   Ce qui veut dire que la dette s’est encore accrue en 2009 !
   Du côté de l’investissement, on note que :
   Les dépenses votées à hauteur de 11.012.895€ n’ont été réalisées qu’aux ¾ et c’est quand même 2.689.265 € qui n’ont pas été engagés ! Malgré cela, la ligne de crédit votée à hauteur de 1,9 million d’€ a été utilisé à 94%. En clair il a fallu davantage d’argent pour réaliser moins de travaux ! Evidemment, le poids de la dette est là, récurrent car ce sont 3,4 millions d’€ qui ont été affectés au remboursement en capital.
   Côté recettes, les subventions d’investissement votées à hauteur de 2,296 millions d’€ ne couvrent que 20% des dépenses d’investissement, ce qui est très peu.
   Pour synthétiser, la ville, sous la politique de Jean-Claude Charvin, s’est encore appauvrie en 2009 avec moins de recettes, a encore augmenté sa dette, et a pris des risques avec des produits financiers toxiques. De nombreux engagements et promesses n’ont pas été tenus et aucune recette nouvelle n’est à l’horizon.
   Ce compte administratif est le reflet de la réalité et sa présentation n’appelle pas de commentaires techniques de notre part car il s’agit de réalités mathématiques et comptables. Nous nous abstiendrons donc considérant qu’il n’a pas vocation à influer sur la politique municipale.
Eau et Assainissement.
   Les comptes administratifs de l’eau et de l’assainissement vont appeler de notre part les mêmes remarques de fond que celui du budget principal. Pour la troisième année consécutive, nous enregistrons résultat d’exploitation négatif (211.000€ en 2009) et dans ce contexte, je ne comprends pas comment on peut écrire que l’on réalisé un autofinancement. Avec quel argent ? Je persiste à penser que ce phénomène est conjoncturel, lié aux travaux de la nouvelle station de traitement et en 2009, à l’achat d’eau qui se monte à 264.000€. Pourtant une question est là : pourquoi la vente aux abonnés est-elle en baisse de 35% (ce qui représente un manque à gagner de 539.000€) ? Certes les familles font des économies, les entreprises ont quitté malheureusement notre Ville ou ont fermé, les nouvelles implantations sont toujours au stade des promesses électorales mais il est difficile de comprendre que sur 1.500.000 €, votés au budget, seuls 981.000 € ont finalement été facturés. Parallèlement, les charges financières sont récurrentes (164.000€ de remboursement d’intérêts, nouvel emprunt de 1,9 million d’€). Ce compte administratif du budget annexe de l’eau marqué par un double déficit (en exploitation et en investissement) s’inscrit également dans un contexte de baisse des recettes et d’augmentation de l’endettement. Est-ce là, la volonté affichée de la majorité municipale de jeter l’éponge et de légitimer financièrement le transfert de ce service public de qualité, payé par les ripagériens, à Saint- Etienne Métropole ? Concernant l’assainissement dont les dépenses d’exploitation sont inférieures de 67.000 € par rapport aux recettes. Cette somme était quasiment le double l’année précédente ce qui traduit une aggravation. Il est intéressant de noter, que comparativement au compte administratif du service des eaux, les recettes liées aux produits des services, du domaine et des ventes rapportent 944.000€, c'est-à-dire plus que la somme votée lors du budget (902.000€). Côté investissement, un emprunt de 1,2 million d’€ a été annulé, ce qui explique que les recettes ne sont en réalité que de 452.000€ pour un montant voté au budget de 1,8 million d’€. Les dépenses, quant à elles, ont bien été supérieures à nos ressources dans le même chapitre car établies à 1,11 million d’€. Ce troisième budget est marqué encore par un appauvrissement caractérisé par la faiblesse de l’autofinancement ( seulement 9193€) alors qu’historiquement, l’assainissement était un budget largement excédentaire. Là encore et pour les raisons précédemment évoquées, nous nous abstiendrons lors du vote des comptes administratifs de ces deux budgets.
Pour les groupes Gauche Citoyenne et Ecologiste et Nouvelle Gauche : Jean Point.

"Budget primitif 2009 Rive de Gier: Conseil municipal du 29 janvier 2009"

  "Nous voici réunis pour l’acte politique majeur de l’année en cours et dont les décisions vont lourdement impacter les années à venir. Car ce budget 2009 de la ville de Rive de Gier est historique par la décision d’un nouvel emprunt qui va porter l’endettement de la ville à un niveau jamais atteint ! Certes il y eut les terribles inondations : mais le coût des travaux à réaliser cette année est budgétisé à hauteur de 2 millions d’€, les assurances vont rembourser au moins 1.250 .000€ et la solidarité a été importante. Du moins attendons-nous un chiffrage précis en la matière. Une page est tournée, ce n’est plus la Gauche dont le maire de Rive de Gier a longtemps pourfendu la gestion en omettant de préciser qu’aux temps de ses mandatures le loyer de l’argent tournait à plus de 15 % qui a le palmarès de l’endettement de notre ville. C’est maintenant le Maire Jean –Claude Charvin et sa majorité municipale qui décrochent le titre de l’équipe qui a le plus endetté la Ville. Alors que les taux accordés par les banques sont inférieurs à 4 % !

   Ce budget 2009 se singularise par un nouvel emprunt de 4.100.000 € (dont les 600.000 € de prêt revolving) qui vient s’ajouter à une dette de 23 millions d’€ (au 1er janvier 09). Je vous laisse faire le calcul. Il est sain pour la démocratie de rappeler les engagements des deux campagnes du candidat JC Charvin de ramener et de maintenir l’endettement de la Ville à 15 millions d’€. Et bien cette promesse électorale est jetée au panier, passée aux oubliettes et cela nous inquiète car l’argent payé aux banques va obérer les capacités d’intervention de la commune à ses administrés et hypothèque l’avenir avec des charges de plus en plus lourdes et récurrentes. Evidemment la situation est aussi historique que grave. Pourquoi ? - Parce que la ville emprunte en 2009 encore 4.100.000 € (soit plus 120 % que la somme inscrite au budget 2008) alors que sa capacité de remboursement du capital se monte annuellement à 1.800.000 €, ce qui signifie que la dette va encore s’aggraver et être plus lourde en 2010 - Parce que les charges financières contenues dans ce budget (surtout les intérêts des lignes de trésorerie) vont augmenter de 35 % (1.154.200 € en 2009 contre 857.000 € en 2008). Rappelons que la majorité avait l’an dernier ouvert 2 millions d’€ de lignes de trésorerie pour mener ses opérations courantes : payer les salaires, honorer ses factures, payer ses fournisseurs.

   Cette décision d’augmenter de 35 % les charges financières montre clairement que la ville a besoin des banques pour couvrir son besoin en fonds de roulement. La situation est critique car il faudra encore plus de ligne de trésorerie que l’an dernier et que les taux variables qui sont imposés pèsent sur les dépenses et donnent moins de possibilités pour les services publics de notre ville. Ceci étant la dette de la ville (encours au 1er janvier 09 moins remboursement de l’année 2009 plus nouvel emprunt 2009) va s’établir à plus de 25 millions d’€ soit 1730 € / habitant. Pour comparaison, ce ratio est de 297 €/ habitant à Givors, 387 €/ habitant à Montbrison, 584 €/ habitant à Saint-Chamond, 807 €/ habitant à la Ricamarie (source Ministère des finances et service en ligne finances.gouv)

   Autre sujet d’inquiétude : l’explosion des charges exceptionnelles (dans lesquelles on trouve certes les sommes reversées au titre du Fisac mais également des dépenses que l’on n’est pas à même de décliner avec le minimum de précision) : une explosion de + 338 % entre 2009 et 2008. Du côté des recettes, on doit noter une baisse des dotations et participations (chapitre regroupant des subventions telles la CAF, l’ANRU) 7.390.000 € en 2009 contre 7.439378 € l’an dernier. Le produit des impôts et taxes est quasiment en stagnation puisque par rapport au réalisé 2008, le montant 2009 n’augmente que de 1,6 % (soit 8.935.000 €. La Dotation de solidarité urbaine stagne (1.080.000€ contre 1.050.000 € alors que le Ministre Borloo avait annoncé des augmentations significatives jusqu’en 2009 pour notre ville), la dotation globale de fonctionnement n’augmente d’après vos prévision que de 1,4% soit 3.780.000 € et l’attribution de compensation de Taxe professionnelle versée est du même montant que l’an dernier. Dans ces conditions, on assiste donc à une baisse des moyens d’action pour notre commune en rapport au taux de l’indice des prix mis en place par l’Association des Maires de France qui s’est établi à 3,4% pour l’année 2008. Sans que le Maire et la majorité municipale ne trouvent à redire de la politique gouvernementale, sans que le Maire et la majorité municipale n’aient clamé des exigences de solidarité amplifiées vis à vis des pouvoirs publics, surtout à l’issue des inondations de novembre 08. Evidemment nous tenons à poser les questions suivantes au Maire et à ses adjoints qui ont fait les arbitrages budgétaires après avoir interrogé la population, examiné les besoins des services et se sont (on l’imagine) concertés avec les partenaires institutionnels et associatifs . :
- Que compte faire l’adjoint aux finances pour diminuer l’endettement de la ville afin d’arrêter de payer des frais financiers aux banques – qui ont déjà reçu des milliards de l’Etat – qui sont autant moins de moyens pour les ripagériens ?
- Que compte faire l’adjoint aux travaux pour maintenir le patrimoine communal, déjà mis à mal par deux crues quasiment successives, avec un budget Centre technique municipal en baisse de 6% par rapport à l’an dernier et un budget bâtiments scolaires qui chute de 63% sur la même période ?
- Que compte faire l’adjointe à l’enfance/jeunesse avec un budget de 244.000 € alors que le réalisé 2008 était de 300160 € dans un contexte de dégradation économique et sociale ? Car c’est bien dans ces moments-là que notre jeunesse a besoin d’être épaulée, soutenue, guidée, portée sur des projets citoyens et luttant contre la délinquance juvénile.
- Que compte faire l’adjoint aux associations avec une politique de ségrégation vis à vis de certaines (on en reparlera lors de la délibération à venir) et des subventions inchangées depuis plusieurs années ? Par rapport à l’inflation, nos associations voient diminuer leurs capacités d’intervention aux services de leurs adhérents dans un contexte, je le rappelle, économique et sociale, difficile.
- Que compte faire l’adjoint à la culture, qui a déjà augmenté de 14% les entrées pour les enfants des personnels des comités d’entreprise dont le spectre de la récession économique pèse sur eux , avec un budget culture 2009 en baisse de 5,6 % par rapport à 2008, avec une volonté affichée de tuer une manifestation culturelle de portée internationale qui porte les couleurs de notre ville depuis 30 ans ?
-Egalement que compte-t-il faire de notre médiathèque Louis-Aragon, qui a tant souffert des inondations, et pour laquelle le budget 2009 est de 32.000 € contre 88.300 € l’an dernier ?
- Que compte faire l’adjointe à l’éducation, qui a déjà demandé aux familles de mettre la main au porte-monnaie avec la facturation du périscolaire et des études surveillés, qui ne tient pas compte de l’égalité républicaine dans le versement des subventions aux associations de parents d’élèves, avec un budget affaires scolaires en baisse de 3,5 % par rapport au réalisé 2008, alors que notre population s’accroit, que certaines classes s’ouvrent et que l’école subit déjà un désengagement de l’Etat ?
- Je ne pose pas la question à la majorité municipale de sa volonté d’économie sur la communication : pas de souci de ce point de vue là, le verbe paraître se conjugue mieux en 2009 que le verbe être, car le budget com est 6% supérieur au réalisé 2008 ! Evidemment nous attendons les réponses à ces questions, ainsi qu’à celle qui sous-tend notre propos sur la dette dont l’ampleur est sans commune mesure sur la Ville. Qu’aurions–pu nous faire en faisant l’économie des frais financiers pléthoriques que l’on paye aux banques ?

   Budget annexe 2009 de l’eau Tout d’abord je tiens à souligner que nous considérons comme à la limite de l’illégalité la délibération du 23 décembre 80 visant à maintenir le coût total facturé aux administrés de l’eau 2009 au même montant que celui de 2007. Par le truchement de la baisse des taxes qui ne sont pas de compétence communale les élus ont donc augmenté le prix de l’eau et de l’assainissement. Evidemment nous payons les conséquences de la fermeture de Duralex et celle de l’absence de nouvelles industries promises par le candidat Jean-Claude Charvin depuis 1995. Mais cette augmentation de 10% était-elle nécessaire ? Non seulement on est confronté en 2009 à des charges non récurrentes : achat d’eau du dernier trimestre 2208 sur cette année, paiement à la SEDL de quelque 400.000€ liés à la dernière tranche du coût de la nouvelle station mais surtout parce que la nouvelle redevance de l’eau n’est pas compétitive. Sans oublier la location des compteurs qui rapporte 70.000 € à la ville. Comment expliquer que la ville de Saint-Chamond qui a une régie privée et qui menaçant celle-ci de passer en régie communale a obtenu un prix renégocié de 1,23 € / le mètre cube ( prix incluant la marge du fermier) et que le prix ripagérien, après la hausse que vous avez décidée, est de 1,22 €/ le mètre cube. On se rappelle la déclaration de M. GOURBIERE le 23 décembre dernier et je le cite in extenso : « Avant que Saint Chamond arrive au prix de l’eau de Rive de Gier, elle aura encore beaucoup d’efforts à produire. » Nous voterons donc Contre ce budget annexe de l’eau. Budget annexe 2009 de l’assainissement L’augmentation de la redevance a été votée, de façon masquée le 23 décembre 08, ce qui permet de gonfler le produit des services de + 3%. Nous nous trouvons cette année encore en présence d’un budget où les recettes payée par les contribuables ripagériens, y compris dans un contexte d’investissement important en 2009, sont bien supérieures aux dépenses sans qu’il n’y ait de programme d’investissement pluriannuel en terme d’assainissement. Avec les mêmes argumentations que pour le budget de l’eau, nous voterons donc Contre ce budget de l’assainissement "
Article paru sur "le Progrès" le 18 mars 2009 concernant le dette municipale à lire: ici
Intervention de Jean Point au nom du groupe Gauche Citoyenne et Ecologiste.

L’intervention de Jean Point au nom du groupe Gauche Citoyenne et écologiste.
Débat d’orientation budgétaire 09: Conseil municipal du 27 novembre 2008.

   En préambule, je tiens à souligner que le législateur a instauré ce débat, avant le vote du budget, afin de faire fonctionner au mieux la démocratie et de faciliter l’expression des groupes politiques à partir de leurs sensibilités, de leurs orientations et des besoins qui s’expriment parmi la population. On devrait y rajouter l’actualité car les inondations survenues dans la nuit du 1er au 2 novembre 08, avec leurs conséquences douloureuses pour nombre de ripagériens et notre collectivité, vont impacter les finances communales. De quel montant ? Avec quel degré d’exactitude ? Avec quelles recettes prévisibles en terme de solidarité nationale et des collectivités territoriales ? Avec quel niveau prévisible de remboursement des assurances ? Nous ne le savons pas, aucune projection sur le sujet ne nous a été communiquée et pourtant nous devons en débattre !

   J’en profite au nom de notre groupe pour remercier officiellement tous les agents municipaux de notre ville, tous les agents des services de secours et de sécurité, ainsi que les bénévoles de la Croix Rouge, les agents des collectivités qui sont venus nous prêter main forte, les agents des services publics dont les équipes de ERDF/GRDF, les entreprises privées, tous les militants associatifs, toutes celles et ceux qui ont aidé leur voisin, leur proche à faire face aux conséquences de la crue dans un esprit de solidarité extrêmement efficace.

   J’en reviens à l’actualité qui s’est manifestée par la crue du Gier et qui va impacter nos finances pour l’exercice 2009 mais que penser également de la crise financière qui s’est manifestée au mois de septembre aux USA et qui se traduit depuis par une crise économique mondiale. Le krach de 2008 n’est donc pas d’abord technique, amendable par palliatifs tels que la moralisation ou la fin des abus. C’est tout un système qui est à terre. L’une des conséquences est l’évolution du chômage dans notre pays avec l’annonce de fermetures de sites industriels et les mises en chômage technique dans la filière automobile. Ainsi l’Observatoire français des conjonctures économiques, qui anticipe une baisse du PIB de 0,1% chiffre à 370.000 le nombre de chômeurs supplémentaires fin 2009.

   Cela aura effectivement des conséquences pour les ripagériens, d’abord pour les plus vulnérables (les intérimaires et les contrats précaires que les entreprises utilisent comme variables d’ajustement). On a su débloquer des sommes colossales pour tenter de sauver le système financier international sans beaucoup de souci pour les conséquences sociales qui seront assumées notamment par les collectivités locales en terme de solidarité et ceci sans moyens supplémentaire !

   De plus, le débat d’orientation budgétaire, est chaque année précédé d’une commission finances qui permet aux élu(e)s de prendre connaissance comment va se clore le budget écoulé, d’examiner les réalisations par rapport aux propositions budgétisées, d’examiner les consommations de crédit, de prendre connaissance de l’ampleur de la dette : autant d’éléments nécessaires pour faire une projection sur l’année suivante et débattre au plein sens du mot c’est à dire avec des arguments chiffrés !

   La commission finances n’a pas été réunie, les éléments que je viens de rappeler ne nous ont pas été communiqués, l’impact de la crue de début novembre 08 n’est pas connu et nous le comprenons bien compte tenu de son ampleur, mais fallait-il, dans ces conditions, maintenir le débat d’orientation budgétaire aujourd’hui ou comme je l’ai demandé au Directeur Général des Services le décaler dans le temps, y compris lui consacrer un conseil municipal spécialement dédié ?

   Malgré la réponse qui m’a été faite, je pense qu’il serait souhaitable de reporter ce débat afin de ne pas bâcler l’expression démocratique et d’avoir une meilleure analyse de l’impact de la crue sur le budget 2009.

   Ceci dit, la note de synthèse évoque le contexte économique mondial mais pointe les actions du gouvernement français de façon partisane ; en tout cas sous une forme partisane, laudatrice qui travestit la réalité.

- Je rappelle que lors du conseil du 25 septembre 08, j’informais de l’intention gouvernementale de réformer la dotation de solidarité urbaine (DSU) dont les critères pourraient moins prendre en compte le logement social. Cela pouvait être préjudiciable pour la ville de Rive de Gier qui compte 40% de logement sociaux. M le Maire a déclaré ne pas être au courant de cette orientation. Heureusement que d’autres élus, plus informés, plus actifs et plus combattifs sont montés au créneau pour contraindre le gouvernement à en atténuer la mise en œuvre durant 2009 mais rien n’est réglé sur le fond. Rive de Gier peut-il s’en satisfaire ?

- Les dotations de l’Etat aux collectivités locales seront gelées au niveau d’une inflation prévue à 2%. La prévision qui nous est faite par la majorité table sur une évolution de la DGF de + 0,6 % ! Compte tenu que les collectivités locales sont particulièrement victimes des hausses vertigineuses de l’énergie, des matières premières et de certains services, leur pouvoir d’achat va alors reculer de 3 % et probablement plus ! Rive de Gier peut-il s’en satisfaire ?

- Quant à l’investissement, il est menacé avec la mise en cause du fonds de compensation de la TVA. Dès cette année, le FCTVA est intégré dans l’enveloppe globale des dotations de l’Etat alors qu’il s’agit d’un remboursement variable d’une année sur l’autre et spécifique à chaque commune. Rive de Gier peut-il s’en satisfaire ?

- Quant à la taxe professionnelle, la décision de l’Etat de sortir des ses bases les investissements réalisés par les entreprises risque de lui donner le coup de grâce. Or depuis la révolution industrielle, l’essor et le développement économique des communes sont intimement liés à l’existence d’un tel impôt économique. Rive de Gier peut-il s’en satisfaire ? Que pensez également de la dérive du crédit financier. Je ne prendrai que l’exemple de Dexia, chez qui nous avons contracté pour 2 millions d’€ de ligne de trésorerie pour faire face à nos dépenses et ce à des taux variables dont les montants pénalisent notre commune financièrement. (Le chapitre 66 « charges financières » a été augmenté de 80 000,00 € dernièrement.)

- Or Dexia, qui finance la moitié des collectivités locales, s’est adonnée à la spéculation ce qui a failli provoquer sa faillite. L’Etat français a décidé d’injecter 3 milliards d’ € pour sauver Dexia (en utilisant l’argent des contribuables). Pourtant Le gouvernement n’a pas l’intention que cette banque redevienne un instrument de financement pérenne à taux fixe et suffisamment bas. Ni même que les collectivités puisse renégocier dans pénalités financières. Rive de Gier peut-il s’en satisfaire ?

   Je pense que, comme nous, la majorité des élu(e)s de ce conseil répondent non à ces questions, car le gouvernement qui veut clairement associer les collectivités à l’effort de maîtrise des dépenses publiques se trompe de cible ! Car les collectivités locales sont créatrices de richesses, d’activité et génératrices d’emploi au plan local (leurs investissements sont 4 fois plus important en € que ceux de l’Etat et leurs comptes qui sont équilibrés n’endettent pas la France). En ces temps de crise économique dont on ne connaît ni l’intensité, ni la durée il serait catastrophique pour l’emploi et l’activité de nos entreprises que les collectivités locales réduisent leur activité faute de moyens et de solidarité nationale.

   Nous souhaitons que notre commune puisse maintenir son soutien à la vie associative qui joue un rôle essentiel dans l’action sociale et solidaire au profit des ripagériens dans cette période de crise ! En contenant l’appui municipal au même niveau que l’an dernier, vous diminuez de fait l’aide de la ville aux associations. D’une part vous ne compensez pas l’inflation, d’autre part vous ne prenez pas en compte l’aggravation des difficultés des gens et leur appel accru à la solidarité associative.

   Enfin, je voudrai rappeler qu’en dépit de qui est déclaré sur la presse locale l’endettement de notre ville n’est pas maîtrisé mais que son évolution est préoccupante. La majorité avait arrêté sa cible à 100 millions de francs à l’époque soit 15 millions d’€ bénéficiant d’une forte baisse des taux et des possibilités de renégocier les emprunts. Aujourd’hui, l’endettement s’est accru de 30 % , se montant en 2009 à 19,5 millions d’€ ( sans compter les engagements financiers de la ville auprès de la SEDL et d’EPORA) ce qui est largement supérieur à la somme d’une année de fonctionnement et donc peut-être qualifié d’inquiétant pour l’avenir. D’autant que la crise financière ne va pas nous permettre d’avoir une quelconque marge de manœuvre dans le domaine de la renégociation, du moins tant que l’Etat ne donnera pas aux banques qu’il soutient financièrement une vraie mission de service public. Je rappellerai que les charges financières, correspondant aux intérêts de la dette, avaient augmenté de 22% l’an dernier et que ces dépenses obèrent les capacités d’intervention de notre ville à l’adresse de ses habitant(e)s.

   Quant sera-t-il de l’autofinancement (qui tournait en moyenne autour de 2 millions d’€ ?, voire plus certaines années) ? et dont le but est de réduire le recours à l’emprunt. On peut effectivement se poser la question d’autant que la commune doit réaliser des travaux attendus notamment dans le cadre de l’Anru.

   Côté investissement, on peut se demander, si dans le contexte local et national, on n’a pas intérêt à réduire la voilure dans le cadre du partenariat public privé pour la mise en place de la fibre optique. Le débouché de l’avenue C De Gaule sur l’A 47 doit être rapidement amélioré afin que cette avenue, qui s’est fait attendre longtemps, ne débouche sur un entonnoir qui est particulièrement dangereux en ces temps hivernaux .

   La crise s’aggrave et tout laisse à penser qu’elle va malheureusement s’aggraver encore.

   Aussi notre collectivité publique doit jouer un rôle fort pour lutter contre l’exclusion.

   M le maire nous sommes extrêmement favorables à la mise en place d’une épicerie sociale qui permettrait en partenariat avec les acteurs caritatifs et les commerçants de mener une action d’accompagnement des familles vers une meilleure gestion de leur budget, vers une optimisation de leur capacité à subvenir à leurs besoins notamment alimentaire. Un projet a été travaillé par les services, il est l’heure de le mettre en œuvre.

   Nous proposons d’étudier en lien avec le lycée René Cassin la faisabilité d’un restaurant d’insertion sociale sur le quartier du Grand Pont, permettant tout à la fois de travailler sur la formation professionnelle, de créer des débouchés professionnels, de développer un lieu recevant du public autour d’activités conviviales et culturelles, de participer à la valorisation du quartier.

   Sur le terrain de la solidarité le besoin d’initiatives se fait également sentir dans le domaine du droit aux vacances. Des initiatives ont déjà lieu ce dont nous nous félicitons, mais on est loin d’avoir répondu aux besoins pour ce qui devrait être un droit fondamental pour tous, celui de pouvoir couper avec le quotidien, découvrir d’autres horizons. Le droit aux vacances est une nécessité pour permettre à un individu, une famille de trouver son équilibre.

   Dans les réunions de quartier de nombreuses demandes se font entendre touchant à l’amélioration du cadre de vie. Bien souvent aucune réponse concrète n’est apportée. Nous proposons qu’un fonds d’intervention pour répondre aux besoins des habitants soit constitué et mobilisable avec réactivité.

   On peut citer la création d’une « liaison douce » dans le centre ville pour les poussettes, les handicapés, les personnes âgées avec leurs caddies, les vélos.. notamment avec la gare alors que les TER permettent d’emmener son vélo pour se rendre au travail.

   Pour les personnes âgées nous proposons d’organiser un service municipal dédié aux séniors disposant de l’ensemble de l’information permettant de mieux gérer le quotidien (droits divers, aides, démarches administratives..) la mise en place d’un numéro d’appel 24h/24h d’aide aux personnes âgées et aussi pour les personnes handicapées, comme il en existe dans plusieurs communes confrontées au vieillissement de leur population.

   Il semble urgent de mener une véritable politique de prévention, notamment sur les quartiers difficiles du centre-ville, axée sur une démarche de médiation. Celle ci doit venir en appui du répressif. Dans ce domaine, l’efficacité de la vidéosurveillance est largement remise en cause, notamment au vu des derniers faits-divers qui n’ont pu être élucidés par absence d’enregistrements qui n’ont pu être communiqués à la Police Nationale.

   Rive de Gier devrait être à la pointe du développement culturel. Déjà bien outillée en équipements – même s’ils sont momentanément amoindris à cause des inondations – notre ville peut ambitionner d’être un lieu référence pour la création et la diffusion culturelle. Cela nécessite d’être véritablement dans l’accompagnement des nombreux acteurs de notre cité et à leur écoute.

   Sur plusieurs dossiers des améliorations sont à apporter : l’accueil d’En Rue Libre n’apparaît pas comme votre priorité malgré l’ardeur bénévole et créatrice de ce mouvement prometteur. Le dossier de la Comema traîne en longueur. De même la réhabilitation de la Halle Couzon nécessite d’engager une réflexion avec les partenaires sociaux culturels pour bâtir un projet qui corresponde véritablement à leurs besoins. La démocratie culturelle nécessite des moyens que vous refusez. Pourtant la culture est depuis longtemps un vecteur de développement, humain, social et économique.

   Enfin, nous tenons à ce qu’une recette intercommunale soit recherchée afin d’aider Rive de Gier à réaliser les travaux nécessaires sous la voûte du Gier. Notre commune subit en effet les dégâts des eaux des communes situées en amont, lesquelles ont réalisé des lotissements sans bassin de rétention ce qui favorise l’écoulement de la pluie directement dans le Gier. Nous devons débourser 100.000 € pour la réfection du radier suite aux inondations de 2003, le nettoyage des dépôts prévu en 2008 n’a pu être fait et les conséquences de la dernière crue n’ont pu être quantifiées en terme budgétaire.

DOB Budget annexe de l’eau 2009 :
On doit rappeler que Rive de Gier a acheté au prix fort l’eau (suite à l’arrêt de la station) au syndicat intercommunal alors que dans les années 60 suite à une pénurie d’eau notre commune avait accepté de cofinancer l’investissement de cette structure sans avoir de réels besoins de cette réserve car notre barrage et ses bassins versants nous mettent en autonomie. L’achat d’eau a déjà coûté quelque 2000.000 € aux ripagériens qui ont déjà partiellement financé la nouvelle station avec l’augmentation historique du prix de l’eau de 10%, décidées par la majorité municipale dans la constitution d’un trésor de guerre. Le prélèvement de cet argent bien avant que ne débutent les travaux n’a pas évité un fort recours à l’emprunt, pour partie contractualisé sur 50 ans et a fortiori cela ne semble pas suffire car la majorité, après une pause l’an dernier, déciderait d’augmenter le prix de l’eau en 2009 alors que des difficultés financières, amplifiées par la crise économique, sont malheureusement prévisibles chez nombre de ripagériens. Il est à notre avis important de souligner que le nettoyage, à l’occasion des inondations, nous a contraint à utiliser un volume d’eau non négligeable acheté encore au syndicat intercommunal et qu’il serait souhaitable de solliciter une démarche de solidarité financière de la part des communes de la vallée du Gier et situées sur le bassin versant.

DOB Budget annexe 2009 de l’assainissement:
Dans la mesure on la majorité entend reconduire les termes du budget précédent, nous allons nous trouver en présence d’un budget où les recettes, essentiellement liées à la redevance payée par les contribuables ripagériens sont bien supérieures aux dépenses. Nous ne tenons pas à ce que la commune effectue des reports sur le budget général avec cet argent qui doit être affecté à des travaux d’assainissement ou diminuer l’impact financier de l’eau puisque le m3 est facturé à la fois en terme de livraison d’eau et d’assainissement.

"Budget communal 2008" :

Le Groupe Gauche Citoyenne et écologiste exprime ainsi sa position par la voix de son président.

  « M. POINT, Président du groupe Gauche citoyenne et écologiste donne lecture de ses observations sur le projet de budget primitif 2008 déposé par la majorité municipale : « Nous voici réunis pour l’acte politique majeur duquel sont déclinées toutes les orientations et réalisations pour l’année en cours. Le vote du budget exprime les choix contradictoires entre majorité et opposition car c’est par lui que se concrétisent les décisions politiques.

   L’exercice de la démocratie nous amène à commenter de façon différente et critique ce budget primitif 2008 de la ville de Rive de Gier à partir de nos sensibilités, des contenus de nos programmes nos orientations et des besoins qui s’expriment parmi la population.

   En premier lieu, nous avons tenu à examiner ce budget en le plaçant, dans son contexte politique, du fait de l’importance dans nos ressources des dotations de l’Etat et notamment de la Dotation Globale de Fonctionnement qui représente plus de 27 % des recettes de fonctionnement de la commune. Or les ressources de l’Etat proviennent aussi pour partie des ripagériens via les impôts directs, indirects et autres contributions. Ce qui nous donne le droit démocratique de critiquer la rigueur imposée par le gouvernement aux collectivités locales qui représentent à elle seules plus de 70% des investissements publics et génèrent des dizaines de milliers d’emplois.

   Mais ce n’est pas la rigueur pour tout le monde puisque le gouvernement s’est lui-même privé de 15 milliards d’€ de recettes en faisant voter le paquet fiscal l’été dernier. Il est utile de rappeler que le fisc a restitué plus que prévu en 2007 et que la moyenne des montants ristournés, aux plus riches de notre pays, était de 37.000 € par foyer fiscal.

   Or la majorité municipale nous annonce que la fameuse Dotation Globale de Fonctionnement devrait seulement augmenter de 0,62 % (soit plus de 2% de perte de pouvoir d’achat), que l’évolution de la Dotation de Solidarité Urbaine (qui représente une rentrée de plus de 1 M€ ) est largement en deçà des promesses du Ministre de la Ville Jean –Louis Borloo, qui avait annoncé sur la presse locale une super-bonification de la DSU pour Rive de Gier de 60 % jusqu’en 2009. Encore une promesse non tenue pour celles et ceux qui ont besoin d’une vraie solidarité !

   Parallèlement, la compensation de taxe professionnelle continue de baisser (- 0,62 %) et la dotation de solidarité versée par l’agglomération se maintiendrait au même niveau que l’an dernier. On assiste donc à la baisse des moyens d’action pour notre commune en rapport au taux de l’inflation que l’INSEE estime en février de cette année à 2,8%.

   Car la question est là : Comment avec des retraits de cette ampleur une mairie peut-elle sereinement faire face aux évolutions de prix que subissent également nos concitoyens : + 12 ,3 % du prix de l’énergie en un an, +19% de hausse sur les produits pétroliers en 2007 pour ne prendre que ces exemples ou l’Etat a également une responsabilité par le biais des taxes qu’il prélève ?

   Je dirai qu’il y a nécessité de réaffirmer tous ensemble au sein de ce conseil municipal notre volonté que le gouvernement permette aux collectivités et en premier lieu aux communes qui ont besoin de la solidarité d’avoir un niveau de ressources qui soit en adéquation avec les coûts supportés par elles. Au risque de transférer les charges sur les contribuables locaux, de baisser l’offre en terme de services ou de voir l’endettement des communes repartir à la hausse comme c’est encore le cas cette année pour Rive de Gier qui va devoir emprunter plus qu’elle ne peut rembourser.

Le second examen de ce budget principal 2008 de la commune de Rive de Gier est typiquement local.

   S’il est vrai que les taux de la fiscalité locale n’ont pas bougé pendant les derniers mandats, les bases fiscales, quant à elles, ont nettement progressé : soit d’un ordre de grandeur légèrement < 10% depuis 2001. Cette augmentation est liée à l’actualisation chaque année par les services de l’Etat des valeurs locatives, qui indiquent ce que rapporterait le bien s’il était mis en location dans les conditions du marché. De fait les impôts locaux et notamment les taxes d’habitation ( qui sont le produit d’une base par un taux) ont bien augmenté pour les ripagériens du même montant !

   Si la municipalité dirigée par M Charvin s’est contentée d’engranger cette manne fiscale tout en bénéficiant de nouvelles recettes telles la DSU ou la Dotation de Solidarité Communautaire , une municipalité soucieuse du maintien du pouvoir d’achat de la population aurait très bien pu agir sur cette augmentation des impôts locaux, par exemple en baissant les taux qui sont appliqués aux bases.

   D’autant que l’année 2008 le budget de fonctionnement est marquée par des recettes qui s’établissement à 17 .706. 191 € contre des dépenses, sur lesquelles sont calculées notamment l’impôt des ripagériens, qui se montent à 15.095.191 €.

Il nous paraît toutefois essentiel de souligner dans ce budget primitif 2008 ce qui a attiré notre attention:
- Les charges financières (correspondant aux intérêts de la dette) sont en hausse de 22%, contre 5% l’an dernier ce qui bat en brèche l’engagement de la majorité de contenir la dette à 15 millions d’€. Avec un nouveau prêt contracté en 2008 de 1,8 M€, la dette de la ville de Rive de Gier a largement dépassé les 17 M€ sans compter les engagements financiers de la ville auprès de la SEDL et de EPORA.
- Les recettes sont gonflées par des opérations ponctuelles telles l’inscription de 300.000 € liée au démarrage de l’opération de rénovation urbaine du Grand-Pont et par l’augmentation du produit fiscal lié à la forte demande immobilière qui ont conduit à la réalisation de plusieurs lotissements sur la commune, sans que les infrastructures d’accès n’aient été intégrées dans le cahier des charges des aménageurs comme c’est le cas à la Marianne. En terme d’évolution des recettes, il faut également ajouter le montant de réévaluation des bases par l’Etat.
- En revanche, certains postes de dépenses explosent et notamment ce qui a trait à la communication. A savoir les catalogues et imprimés avec plus de 81.000€ soit + 37% par rapport à l’an dernier, les frais de réception avec 36.524 € soit +21%.
- Il y a également la façon dont la majorité municipale gère les personnels (la rémunération principale baisse de 13% par rapport à l’an dernier et le chapitre autres indemnités s’envole : de 487.000 € en 2007 à 807.000 € en 2008 soit plus 65% ! Nous assistons à la mise en place du programme économique de l’UMP avec plus de part variable et ce qu’on appelle pudiquement l’externalisation puisque nous sommes confrontés avec la majorité municipale, depuis plusieurs années maintenant, à un transfert réel des compétences municipales sur des entreprises privée et ce avec l’argent du contribuable ! - L’inscription de 60.000€ de frais d’études, en plus des 235.000 € déclarés au chapitre 6226 signe la mort de notre bureau d’études et la fin de l’autonomie de la ville de Rive de Gier dans le domaine du projet, des conceptions et autres études.
- L’autre point important est le montant budgété pour notre vie associative (hors le CCAS qui bénéficie d ‘une revalorisation technique) qui semble rester du même niveau que l’an dernier lequel n’avait déjà pas été réévalué. De facto de nombreuses associations ont les mêmes montants de subventions depuis plusieurs années. Par rapport à l’inflation, elles ont vu ainsi diminuer leurs capacités d’intervention aux services de leurs adhérents et ce n’est certainement pas étranger aux problèmes que certaines d’entre elles rencontrent ! Sans oublier le refus de financement de certaines associations et des organisations syndicales pour des motifs fallacieux alors qu’elles viennent en aide aux ripagériens qui rencontrent des difficultés sociales.
- Côté investissement, on doit remarquer et regretter que malgré les hausses lourdes portant sur l’énergie et notamment le gaz, la majorité n’ait pas fait le choix d’une filière autre, ou d’une filière mixe avec de nouvelles sources d’énergie permettant de minorer la facture et de rejeter moins de gaz carbonique, pour le changement des chaudières avec P3 CGST SAVE. On peut évidemment se poser les mêmes questions avec les 2 investissements contenus dans le projet ANRU : le gymnase et la salle des fêtes du Grand-Pont n’utiliseront pas à priori de nouvelles sources d’énergie ! Nous souhaitons que la majorité change son orientation dans ce domaine et lance la réalisation d’un bilan énergétique sur les bâtiments communaux pour identifier les actions prioritaires à lancer.
- Sans remettre en cause la réalité et la conséquence des inondations de 2003 qui ont endommagé le lit de la couverture du Gier, il nous semble que l’inscription de 100.000€ pour cette intervention ne doit pas être seulement affectée à notre ville, située en aval du Gier et qui a subi ce que l’amont lui a déversé. Il aurait été souhaitable de diminuer ce montant en inscrivant l’opération dans le cadre du contrat de rivière du SIPG et à faire agir ainsi la solidarité.
- On remarque également la faiblesse des subventions (1,8 Million d’€) qui ne représentent que 18% des dépenses budgétées. On est loin des 50% d’opérations subventionnées dont se targuait Monsieur le Maire lors de certaines réunions de quartiers.
- Enfin, nous avons beaucoup de mal à voir quelles opérations contenues dans le programme de la liste conduite par le Maire pour la mandature 2008-2014 sont listées dans la programmation des investissements 2008. Certes il y a des choses à terminer, tels les chantiers qui trainent en longueur : Lanoir démarré il y a plus de 2 ans ou le nécessaire débouché de l’avenue Charles de Gaule sur l’A47 ou la résolution des problèmes d’inondation pour les riverains des Bruyères dont on peut craindre que rien ne se fera encore cette année. Sans oublier la réalisation de nouvelles places de crèches en faveur desquelles la majorité s’est particulièrement engagée durant ces dernières semaines. Nous affirmons notre opposition à la politique de la majorité municipale et évidemment nous voterons contre ce budget en appelant de nos vœux la prise en compte des besoins qui se sont exprimés durant cette campagne électorale, besoins largement amplifiés par les conséquences de la politique gouvernementale qui aggrave les difficultés économiques et sociales vécues par les ripagériens».

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