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"vœu refusé par le Maire"

Émis par le groupe Gauche Citoyenne et Ecologiste:

  Le Conseil Municipal de Rive de Gier réuni jeudi 5 juin 2009 exprime son inquiétude devant le projet de fermeture d’une classe dans l’école Charles Perrault à la rentrée prochaine.

  Le Conseil Municipal de Rive de Gier soutient les parents d’élèves qui se mobilisent contre ce projet et demande à l‘Inspection d’Académie d’écouter et d’entendre leurs arguments.

  Notre ville a besoin de soutien de la part des pouvoirs publics et non d’une décision qui irait à l’encontre des besoins des enfants et de leurs familles.

  Cette école est située dans un quartier recensé comme prioritaire par la politique de la ville dans le cadre du Contrat Urbain de Cohésion Sociale.

  La logique comptable de réduction des effectifs enseignants mise en œuvre dans l’Education Nationale va à l’encontre du travail de la communauté éducative et du monde associatif.

  Le Conseil Municipal de Rive de Gier refuse que les Ripagériens fassent les frais de cette politique nationale et demande à Mme l’Inspectrice d’Académie de suspendre son projet de fermeture de classe à l’école Charles Perrault.

"Inondations"

Intervention du Groupe Gauche Citoyenne et écologiste au conseil municipal du 23 avril 2009.

- dans le cadre du rapport consacré au plan communal de sauvegarde « Nous avons travaillé, comme nous l’avions fait en 2003, à l’analyse des causes de ces inondations et à imaginer quelles pourraient être les actions à retenir pour éviter qu’elles ne se renouvellent.
Premier constat :
- L’examen des chiffres donnés par la DIREN montrent que les crues de 2003 et 2008 étaient de même importance. En effet, les valeurs en 2003: 234 Mètres cube par seconde et 344 cm de hauteur.

En 2008: 237 Mètres cube par seconde et 347 cm de hauteur.


   Ces crues nous posent les questions suivantes :
Ces inondations étaient-elles prévisibles ?.
Pourquoi l'inondation de 2008 a été beaucoup plus sévère que celle de 2003 ?.
Que faut-il faire pour éviter les inondations ?

   Deux études étaient déjà connues des services de la Mairie. De nouvelles études menées par les services de l'Etat et S. E. M. doivent permettre d'apporter des réponses précises à ces questions; mais nous savons maintenant :

1) Qu'une étude hydraulique de SIEE réalisée en 1998 pour la ZAC Brunon Valette avertissait la commune sur l’insuffisance de gabarit de 2 ponts à l’aval de la couverture du Gier, ce qui entrainait un reflux des eaux et donc une élévation du niveau dans la couverture du Gier. Enfin, SIEE signalait des dépôts sous la couverture du Gier et des changements brutaux de profil générateurs de perte de charge charge

2) Qu’une étude hydraulique du Gier et de ses affluents a été réalisée par le bureau d’études SOGREAH en octobre 1999 pour le compte de la DDE et du SIPG (Syndicat Intercommunal des pays du Gier). Cette étude préconise des actions destinées à supprimer ou à réduire le risque d’inondation, elle évalue le coût de ses actions et établit des ordres de priorité. Plus précisément pour Rive de Gier, la priorité numéro 1 (travaux urgents nécessaires pour supprimer des risques importants d’inondation ou d’érosion très préjudiciables pour les biens et les personnes) était la suivante : - Démolition et reconstruction du pont de la Verrerie (coût estimé 800.000 F Hors taxes Valeur 1999 soit 122000€) qui comporte une arche amputée) - Démolition et Reconstruction du pont Joseph Hémain (ou pont Barrot) même montant budgétisé - Démolition du pont Bow-string (situé au niveau de la gare) Evidemment, nous ne sommes pas en accord avec le Maire qui déclare « qu’il ne voit pas comment faire pour, en cas de crue décennale ou centennale, éviter que le Gier ne redéborde sur Rive de Gier». Cette déclaration est inopportune car d’une part, il est établi que les ouvrages laissent passer les crues décennales et cela a été vérifié dans les faits et d’autre part, il semble condamner notre ville à un sombre avenir. Il faut se fixer comme objectif qu’avant la fin du mandat les actions réalisées, avec l’aide de Saint Etienne Métropole et du Conseil Régional permettent d’éviter les inondations en cas de crue importante. Le commerce de Rive de Gier déjà été durement touché, il ne se relèverait pas d’un nouveau désastre. De même que les ripagériens qui ont perdu des biens à quelques années d’intervalle ! Nous proposons pour notre part : - de démolir très rapidement les 2 ponts (verrerie et. Hémain), de reconstruire le pont J Hemain avec un gabarit adapté, de nettoyer la couverture du gier sous la place de la libération. (Actions déjà jugées prioritaires en 1999 !) -de réaliser au niveau intercommunal avec S.E.M. (le nouveau contrat de rivière n’est pas encore signé) et l'aide du département, de la région et de l'état un ensemble d'actions sur le bassin versant du Gier et de ses affluents afin d'éviter toute inondation dans la vallée sur les zones urbanisées en cas de crue centennale. Sept études ont été commanditées pour un montant de 306.500 € dont une sur la gestion du risque d’inondation) par SEM de façon préalable au contrat de rivière pour 2011-2017. Au delà des études qui durent des années, il est urgent d’agir concrètement mais il faut aussi de l’Etat impulse, coordonne, avec les communes et autres collectivités des politiques d’ensemble en matière de protection des crues et de prévention des inondations. » Le président du groupe : Jean Point

"Pour le maintien du Service public postal"

  Le projet de privatisation, même partielle, du service public postal suscite de grandes craintes parmi les habitants de notre commune. Les agents du bureau de poste de Rive de Gier ont d’ores et déjà manifesté leur opposition à ce projet en effectuant une journée de grève très suivie. Le 23 septembre dernier tous les guichets étaient ainsi fermés à l’accueil du public. Les craintes des usagers et des personnels de La Poste sont légitimes, car en changeant la nature de cette entreprise publique, la privatisation changerait l’esprit du service. La recherche de rentabilité d’actionnaires privés a toujours comme conséquence de remettre en cause l’égalité de traitement entre tous les usagers, de comprimer les dépenses salariales et de formation, de fermer les bureaux à l’activité jugés non rentables, mais pourtant indispensables à la population.

  Les arguments avancés pour justifier la privatisation de La Poste sont dangereux. C’est en effet au nom d’un besoin de financement supplémentaire de l’entreprise publique que l’ouverture de son  capital est proposé. L’actualité de la crise financière démontre la faillite de telles solutions et la possibilité de mobiliser des ressources financières publiques pour répondre à des impératifs d’intérêt général. Le Conseil Municipal de Rive de Gier, réuni le jeudi 23 octobre se prononce pour le maintien et le développement du service public de La Poste, contre le projet de privatisation. Il assure les agents et les usagers de son soutien et demande que soit ouvert un bureau de plein exercice dans le quartier du Grand Pont, afin de permettre une ouverture correspondant aux besoins des habitants. Le Conseil Municipal de Rive de Gier demande au Gouvernement de renoncer définitivement à son projet de privatisation.

  Le Maire de Rive de Gier n’hésite pas intentionnellement à affirmer des choses inexactes lors des conseils municipaux. Cette pratique n’est pas acceptable et le groupe Gauche Citoyenne, par la bouche de son président Jean Point, l’a dénoncée officiellement lors du conseil municipal du 29 mai 2008.
   Voici un extrait du procès verbal tel qu’il a été envoyé en Préfecture. Ce qui a laissé Jean-Claude Charvin sans voix.

   « M. POINT tient à soulever quelques questions quant à cette adoption du procès verbal du 29 mai 2008. Il fait remarquer page 5 qu’à deux reprises, le Maire affirme que le comité technique paritaire a bien été informé de la création du poste de DGS adjoint. Pourtant, M. POINT avait signalé qu’il n’avait pas la même information. Finalement, lors du CTP qui s’est tenu le 18 juin 2008, les élus et représentants du personnel communal ont fait remarquer à M. Le Maire que cette information ne leur avait pas été donnée. M. POINT souhaite qu’à l’avenir, M. le Maire qui est le responsable de l’exécutif, ne se permette plus d’affirmer sans avoir vérifié car il est malsain qu’on en soit à douter, sur des questions aussi sérieuses, de la véracité des propos du premier magistrat de la commune. M. POINT demande à M. le Maire de veiller à la bonne crédibilité des informations qu’il donne afin que le conseil puisse travailler en parfaite sérénité. »

"Un effet d’annonce sans .. suite ! Juin 2008"

  Lors d’un conseil municipal , les élu(e)s de la Gauche Citoyenne ont abordé une question soulevée lors d’une réunion précédente relative à l’ouverture d’un cinquième siège collège élus pour les comités « Hygiène et Sécurité » et « Technique Paritaire qui traitent les personnels communaux . M. le Maire devait réfléchir sur le fait de réserver ce siège aux membres de l’opposition et donner sa réponse pour ce conseil tel qu’il s’était publiquement engagé , au lendemain des élections municipales, à ouvrir les commissions aux membres de l’opposition. Et comme le souhaite le groupe de Gauche Citoyenne qui a officialisé plusieurs fois son intention d’avoir les moyens et les accès à un travail municipal constructif. M. le Maire informe qu’après réflexion, ce poste sera pourvu par un élu du groupe majoritaire qui en aura donc 5 sur 5 ! C’est ce qu’on appelle un effet d’annonce mais la réalité est bien différente.

" Réussir la rentrée 2008-2009"

  Un nouveau dispositif va s’appliquer à la rentrée scolaire 2008, émanant du ministère de l’Education Nationale. Chaque enseignant devra en effet consacrer deux heures par semaine, soit trente minutes par jour, à un travail de soutien scolaire en direction des élèves dont il sera jugé opportun de leur proposer cette aide, sous réserve de l’acceptation par leur famille. Ce temps précieux qui sera pris avec les élèves par leurs enseignants, est financé sur le budget de l’éducation nationale, le nombre d’heures de service des enseignants restant inchangé, les vacances des élèves étant rallongées. Ces petits groupes adaptés à un soutien scolaire efficace, se dérouleront en dehors du temps commun à toute la classe, à des heures différentes de la journée en fonction du projet de chaque enseignant. L’articulation de ce temps de soutien organisé par l’éducation nationale avec les activités périscolaires organisées par la ville pose plusieurs questions : Il se peut que les horaires se chevauchent entre ceux de études surveillées, devenues payantes depuis un an, et le temps de soutien effectué par les enseignants. Ce peut être également pendant la pause de la mi-journée que soit programmé par les enseignants ce soutien, contraignant l’organisation du temps de repas, pour les familles et pour le service de restauration scolaire. Cette nouvelle organisation nécessite de la clarté, avant la rentrée scolaire afin que chaque famille scolarisant ses enfants à Rive de Gier puisse appréhender facilement la nouvelle année scolaire. C’est pourquoi nous proposons que la municipalité organise début juillet une table ronde avec les représentants des parents d’élèves et de l’éducation nationale. - Dans ce cadre nous demandons que les tarifs du périscolaire prennent en compte un abattement proportionnel au temps consacré par l’élève au soutien scolaire proposé par l’enseignant. - Nous demandons également que soit pris en compte une dégressivité des tarifs périscolaires en fonction du nombre d’enfants par famille inscrits au périscolaire. Rapporteur :
Caroline Benoumelaz ( 26 juin 08 )

"Service minimum"

  Le gouvernement soumet actuellement au parlement un projet de loi tendant à imposer aux communes l’accueil des élèves scolarisés en cas de carence au sein des écoles. L’origine de ce projet, initié par le président de la république au soir d’une importante mobilisation des personnels de l’éducation nationale le 15 mai dernier pour détourner l’attention de l’opinion des problèmes réels de l’éducation nationale pour n’en retenir que les difficultés rencontrées par les parents d’élèves. Vécu comme une attaque contre le droit de grève par l’ensemble des organisations syndicales, ce projet flou dans sa présentation devient très inquiétant dans son énoncé au parlement. Le texte soumis en 1ère lecture au sénat prévoit dans son article deux que les municipalités devront pallier toute absence de l’enseignant, quelle que soit la raison de cette absence. Sans attendre le terme du débat parlementaire, aux menaces lourdes de conséquences, le Conseil Municipal de Rive de Gier demande avec instance au gouvernement de suspendre l’examen de son projet au Parlement afin d’ouvrir une consultation des communes et de la communauté scolaire, pour écarter toute remise en cause du droit de grève et tout transfert de charges de l’Etat vers les communes, pour empêcher toute dégradation de la qualité de l’enseignement aux enfants de nos écoles. Ce vœu sera transmis à M le préfet pour une transmission officielle au chef du gouvernement.

 "INSEE"

  La Présidence de la République a annoncé le 2 septembre sa volonté de créer un pôle statistique à Metz, ceci pour combler la perte économique due au départ des militaires présents dans la région. L’ensemble des services du système statistique public est concerné par ce projet de restructuration (direction générale et établissements régionaux, services statistiques ministériels nationaux et régionaux). Le chiffre de 1000 statisticiens publics aurait été avancé par le Président lui-même lors de sa rencontre avec les élus mosellans. Le secrétaire d’Etat Hubert Falco évoquait un chiffre encore bien supérieur cet été. Cette décision a été prise sans aucune concertation. Elle n’a pris en considération ni l’organisation de la statistique publique ni son fonctionnement en région et dans les services ministériels, ni le sort des agents potentiellement concernés.
Ceux qui connaissent l’organisation de la statistique publique en France et ailleurs savent qu’une bonne partie de ses fonctions doivent être exercées auprès des centres de décisions stratégiques publics nationaux et locaux pour contribuer efficacement au débat économique et social. Cette délocalisation ne peut que conduire à l’affaiblissement du potentiel intellectuel et scientifique de la statistique publique. Le bilan des délocalisations précédentes, pour des organismes publics de ce type, est clair sur ce plan. Il ne s’agit pas d’opposer les risques pour la qualité de la statistique publique aux intérêts pour la redynamisation de la Lorraine : ce ne sont pas quelques centaines d’emplois qui permettront de redynamiser cette région alors qu’en Moselle comme ailleurs le gouvernement néglige les grands travaux d’infrastructure, qu’il multiplie les attaques contre les services publics de proximité : suppressions de tribunaux, de classes d’écoles, d’hôpitaux, de bureaux de poste et bientôt de sous-préfectures. Il n’y a pas de fatalité à ce projet arbitraire visant à saborder une institution qui, faisant son travail de production d’informations, renvoie au pouvoir actuel la réalité de ses résultats et non ceux qu’il souhaiterait pouvoir afficher. C’est donc une question d’intérêt général, de citoyenneté. C’EST POURQUOI, le conseil municipal de Rive-de-Gier, solidaire des agents de l’INSEE et des services statistiques des ministères, demande aux pouvoirs publics l’abandon de ce projet néfaste pour la démocratie et les agents publics concernés.

"Ordures ménagères et tri sélectif"

  Ça fonctionne mal et les élu(e)s de Démarche Citoyenne ont signalé plusieurs la dérive qualitative de ce service qui incombe à Saint Etienne Métropole et dont le Maire de Rive de Gier est l’un des vices présidents ! Le groupe Gauche Citoyenne renouvelle sa question et souhaite savoir quelle sera l’incidence sur les factures des usagers de l’optimisation des coûts de collecte et de traitement liés au changement de prestataire de service ( SITA MOS). L’économie ainsi réalisée doit pouvoir revenir à tout le monde ! Enfin nous constatons que le tri sélectif fonctionne mal ( diminution des fréquences et mise en place des déchets dans les mêmes conditionnements et stockage de ceux-ci sur l’espace public) . M Le Maire a précisé qu’une évaluation de ce service était en cours sur le mois de juin 07 et que les difficultés rencontrées allaient être remontées à Saint Etienne Métropole. Qu’est ce qui a été remonté à SEM ?, Qu’est ce qui a été décidé ? Nous souhaitons que le conseil municipal de Rive de Gier, du fait de la baisse de la qualité du service, demande à S.E.M. un retour au système de tri sélectif initial afin de ne pas réduire à néant tous les efforts, faits dans ce domaine, depuis de nombreuses années. Une autre intervention a été faite lors du conseil municipal de et JC Charvin a promis qu’il allait s’en occuper. ??

"Bacs pro"

  Le Conseil Municipal de Rive de Gier réuni jeudi 30 avril exprime sa désapprobation quant à la méthode et au fond de la réforme des bacs professionnels voulue par le ministre UMP Xavier Darcos. La méthode, c’est l’absence de concertation.
Le contenu, c’est la réduction de 4 à 3 ans d’une formation très utile et appréciée par des élèves et des familles soucieux de se donner les meilleures armes pour entrer dans le monde du travail. Alors même que les filières professionnelles souffrent du manque d’enseignement général, la réforme prévoit une baisse conséquente des heures de Français, histoire géo (102h supprimées), de langue vivante 1 (68h supprimées), de maths sciences physiques (136h supprimées). En plus d’une baisse conséquente du nombre d’heures des filières générales, la réforme du « bac pro » risque d’avoir pour conséquences la baisse du niveau de la formation dans la spécialité choisie et l’ augmentation des effectifs par classe en 2ème année pour intégrer les élèves issus l’enseignement général qui souhaitent se réorienter et des élèves issus des CAP. Le Conseil Municipal souhaite dire son profond attachement à la communauté scolaire de Rive de Gier et à la qualité de l’enseignement secondaire et supérieur qui y est délivré par les établissements publics. Le Conseil Municipal apporte son soutien aux exigences exprimées par les jeunes scolarisés, les enseignants et les parents d’élèves en terme de besoins financiers et humains nécessaires au développement et non à la réduction de la qualité de l’offre éducative, enjeu primordial pour le renouveau de notre cité. Le Conseil Municipal de Rive de Gier demande à M le ministre de l’éducation nationale de retirer son projet et d’ouvrir de véritables discussions avec les partenaires de la communauté éducative. 

"Fermeture de classe en maternelle"

  Contrairement aux affirmations très optimistes de l’adjointe aux affaires scolaires dans la presse locale, nous sommes confrontés en cette rentrée à la fermeture d’une classe maternelle à Chipier ou l’inspection Académique refuse de prendre en considération l’inscription des enfants de 2 ans à la rentrée de Septembre 2007. Cette fermeture fait suite à l’annonce du gouvernement qui a prévu la suppression de 11700 postes dans l’enseignement alors que l’on constate que les retards scolaires en fin de primaire touchent 40% des effectifs. Les spécialistes de l’enseignement considèrent que ces retards s’accumulent de la maternelle à la fin du CM2 .Ils n ‘hésitent pas à faire des comparaisons avec les pays nordiques ,en particulier la Suède ,ou l’on constate que la moyenne des effectifs par enseignant est de 19 élèves pour 30 à 40dans notre pays. Le lien entre les élèves en difficultés et la situation sociale a été mis en évidence et concerne tout particulièrement des villes comme Rive-de-gier ou le chômage et la précarité sont particulièrement sensible. Ce qui justifie des mesures appropriées de soutien pour les apprentissages fondamentaux et pour la mise en place d’un encadrement plus important. Nous demandons le maintien de la 3ème classe maternelle a Chipier, la réduction des affectifs par classe , l’inscription et la comptabilisation dès l’age de 2 ans. Nous apportons notre soutien aux parents d’élèves et à l’équipe pédagogique qui s’opposent à cette fermeture que nous condamnons avec fermeté.

"Pour le maintien du conseil des Prud’hommes de Saint Chamond"

  Après la fermeture du conseil de Prud’hommes de Rive de Gier et le regroupement à Saint-Chamond, nous considérons que la remise en cause du tribunal du Prud’hommes  de Saint-Chamond contraindrait les justiciables à un déplacement sur
Saint –Etienne, ce qui est en contradiction avec les déclarations de la Ministre Mme Rachida Dati qui s’est prononcée en faveur d’une «  justice plus lisible, plus efficace, plus moderne et plus proche des français. » Le conseil de Saint-Chamond fait partie des 4 juridictions du ressort à atteindre les objectifs définis par la cour d’appel de Lyon. Il serait plus  judicieux de lui  rattacher le canton de la Grand-Croix, actuellement  rattaché à Saint-Etienne, alors qu’il fait partie intégrante de la Vallée du Gier : laquelle représente un ensemble de 100.000 habitants. Le maintien de cette juridiction assure aussi bien aux justiciables qu’aux avocats efficacité et rapidité, comme l’a reconnu M Pin, Procureur de la République, en déclarant que « le conseil de Prud’hommes de Saint-Chamond fonctionnait parfaitement,  que les décisions ne souffraient d’aucun retard et que le conseil avait une volonté d’assurer aux justiciables, soutien et considération dans les meilleurs délais. » Par ailleurs, le secteur de la Vallée du Gier connaît une expansion démographique importante du fait de l’extension de la zone d’influence de Lyon sur le département de la Loire.
En conséquence, le conseil municipal de Rive de Gier, réuni ce jeudi 27 septembre 2007, estime que dans l’intérêt des justiciables, il est nécessaire de maintenir le conseil de Prud’hommes de Saint-Chamond  en y rattachant celui du canton de la Grand-Croix.

"Maintien d’OMCO France à RIVE DE GIER"

  «Le Conseil Municipal de RIVE DE GIER constate avec étonnement la demande de la direction de l’entreprise OMCO France, qui sollicite le tribunal de commerce, pour un dépôt de bilan, alors que celle-ci s’était engagée fin 2005 à charger le carnet de commandes. Il n’est pas surprenant de constater que cette démarche se situe dans le cadre d’une réorganisation de l’entreprise, et du rachat de BSN GLASS-PACK par l’américain Owens ILINOIS, dont le but consiste à redistribuer les cartes au niveau du groupe, en liquidant des sites européens, tout en développant son activité de fabrication de moules aux Etat-Unis. Nous sommes à nouveau face à une politique de désindustrialisation, dont le seul objectif est d’amplifier le taux de profit. OMCO évoque les exigences du groupe O. I. qui prétend faire fabriquer ses moules en CHINE ou en ROUMANIE à des coûts de 30 à 40 % en dessous de ce que pratique DURPOIX & FOND. Cette augmentation ne tient pas quand on sait que pour faire face à ces besoins, O. I. fait construire un atelier aux Etat-Unis et possède une implantation en Autriche où les coûts de fabrication sont supérieurs ou largement équivalent à ceux pratiqués en France. D’autre part, DURPOIX & FOND possède un parc de machines modernes et une main d’œuvre particulièrement qualifiée, qui a fait la démonstration de son savoir faire par la mise au point du robot pour la métallisation des moules. Le Conseil Municipal de RIVE DE GIER dans sa séance du 30 mars considère, que la pérennité du site de RIVE DE GIER peut être assurée par la poursuite d’activités dans le cadre de la fabrication des moules pour 0. I., et en créant les conditions d’une diversification de la production en lien avec les orientations industrielles du groupe OMCO France en particulier dans le secteur des mécaniques de précision pour l’aérospatial, engrenage et transmissions. Il demande aux Pouvoirs Publics, aux Collectivités Territoriales et au Tribunal de Commerce d’intervenir et d’agir pour qu’il en soit ainsi. » Le Conseil Municipal approuve à l’unanimité la motion pour le maintien d’OMCO France à RIVE DE GIER.

"Seconde motion des élus DC et PCF adoptée le 29 juin 06"

  Le conseil municipal de Rive de Gier, réuni en séance plénière le jeudi 29 juin 06, a pris connaissance avec stupeur, de la décision en date d’hier du tribunal de commerce de Saint-Etienne (Loire) de mettre l’entreprise ripagérienne OMCO en liquidation judiciaire avec un sursis de 2 semaines pour expédier les affaires courantes. Cette décision n’est pas sans conséquence car elle prive d’emplois 50 personnes (44 salariés OMCO et 6 emplois induits) dont la moyenne d’âge est de 45 ans et qui majoritairement habitent, vivent et consomment sur le canton de Rive de Gier. Mais les responsabilités ne reposent pas essentiellement sur le tribunal de commerce, qui n’a recueilli qu’une seule offre de reprise, jugée d’ailleurs sans crédibilité sérieuse par les représentants du personnel eux-mêmes. Comment ne pas pointer du doigt les responsabilités manifestes du groupe OMCO et BMT auquel appartient l’entreprise ripagérienne ? - Tout d’abord, on a affaire à des licenciements capitalistiques, le groupe ayant exigé des niveaux de coûts d’abord alignés sur l’Europe de l’Est, puis sur ceux de la Chine afin de servir les appétits financiers de ses actionnaires. Ce qui revenait à condamner OMCO Rive de Gier. - Secondement, le groupe (qui est le principal donneur d’ordres) s’est bien abstenu de donner du travail pendant la période d’observation ce qui a amené l’administrateur judiciaire à constater la baisse, puis l’extinction de la trésorerie. - Enfin, le groupe OMCO et GMT n’a pas participé, ou n’a pas manifesté d’intention dans ce sens, à la recherche de solutions alternatives (diversification d’activités, repreneurs…) pour l’entreprise ripagérienne et n’a rien prévu en terme d’accompagnement et de reclassement des salariés qui vont être licenciés de son fait. L’expression de « patrons voyous » utilisée par le chef de l’Etat pour qualifier le comportement de certains responsables d’entreprises, est hélas adapté à ces dirigeants peu scrupuleux et appelle une réaction vigoureuse de la part des autorités publiques. Le conseil municipal de Rive de Gier, par ce vœu transmis à Monsieur le Préfet de la Loire, au Président du Conseil Général de Loire et au Président du Conseil Régional de Rhône-Alpes, sollicite l’inclusion du territoire de la ville de Rive de Gier dans le champ couvert par le Contrat de site Loire sud, afin de permettre aux salariés victimes de licenciements économiques de bénéficier des mesures concédées par l’Etat et les collectivités territoriales dans ce contrat conclu à l’occasion du conflit généré par le plan Giat 2006. Le conseil municipal de Rive de Gier demande la tenue sous les plus brefs délais d’une table ronde en Préfecture de la Loire avec les partenaires sociaux, les collectivités territoriales, la DDTE pour aborder les problèmes de reclassement, de reconversion, de formation et de portage des personnels d’OMCO Rive de Gier.
Le rapporteur :
Jean POINT Voici la position officielle que nous avons communiquée sur le journal municipal de octobre 06:

44 emplois sacrifiés chez OMCO (ex Durpoix et Fond)

  Triste fin, durant cet été, pour l‘entreprise ripagérienne OMCO et épisode douloureux pour ses 44 salariés que l’incompétence de la majorité municipale a conduits au chômage. En effet, le maire n’a jamais cherché à réunir une table ronde en Préfecture ( proposition de notre groupe pourtant adoptée à l’unanimité au conseil municipal de fin juin) et il n’a pas défendu, comme il l’aurait fallu, une offre de reprise qui avait reçu l’aval du personnel. Pire, le maire, qui n’ignore rien de l’économie pour en être le responsable au Conseil Général, avait convoqué un conseil municipal, traitant de la question d’OMCO, le jour- même où le Tribunal de Commerce décidait de la vente des locaux. Ce dernier avait une offre supérieure de 100.000€ (sans maintien de l’activité industrielle) à celle proposée par le maire et avalisée par sa majorité. Malgré ces conditions négatives, notre groupe avait proposé, avec l’assentiment du liquidateur, de s’aligner sur l’offre de l’acheteur (300.000 €) afin de sauver l’entreprise et ses emplois qualifiés. Tout en gardant la maîtrise des fonds publics puisque il aurait s’agit d’une acquisition et non pas d’une subvention. De plus cette somme aurait pu être prise en charge, toute ou partie, par Saint-Etienne Métropole qui doit exercer sa compétence dans le développement économique. En refusant notre proposition, le maire et son équipe ont volontairement signé l’arrêt de mort d’une entreprise fleuron de Rive de Gier avec toutes les conséquences humaines et économiques qui se font cruellement sentir chaque jour.

"Retrait du Contrat Première Embauche"

  «Le Conseil Municipal de RIVE DE GIER réuni en séance plénière le jeudi 30 mars, constate l’importance de la mobilisation des françaises et français qui a eu lieu le mardi 28 mars 2006, pour demander le retrait du Contrat Première Embauche. Cette demande est confirmée par les sondages réalisés ces derniers jours affichant 70 % d’opinion favorable au retrait du C. P. E. Le Conseil Municipal souhaite que le gouvernement entende la demande de la grande majorité des françaises et français, qu’il accepte d’engager la négociation avec les organisations syndicales, estudiantines et lycéennes afin de s’attaquer sérieusement au chômage des jeunes et à la précarité. La France est un pays riche qui a les moyens d’assurer à tous une place dans la société, permettant à chacun de se construire un avenir dans la sécurité de l’emploi ; il suffit pour cela de s’attaquer sérieusement au détournement de la richesse créée par les salariés, les PMI et PME, qui aujourd’hui alimente la spéculation et les super profits au détriment de l’immense majorité du peuple de France. M. Le Président de la République, M. Le Premier Ministre, le Conseil Municipal de RIVE DE GIER vous demande de retirer le Contrat Première Embauche, et d’engager dans les délais les plus brefs, la négociation avec tous les partenaires sociaux. »

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